© Koaci.com- Mardi 15 Mai 2018 –S’est ouvert à Paris Rechercher Paris , le procès d’ un vaste réseau de proxénétisme , appelé " Authentic sisters " , soupçonné d’avoir contraint une cinquantaine de jeunes nigérianes à la prostitution. 16 proxénètes , pour la plupart des femmes sont jugés lundi mardi devant le tribunal correctionnel de Paris. Agés de 27 à 45 ans et issus de la banlieue parisienne, ils sont soupçonnées d'avoir organisé en France un vaste réseau de prostitution de jeunes Nigérianes. La tête pensante du réseau , baptisé "Authentic sisters" , une femme de 36 ans nommée , Happy Iyenoma, est soupçonnée d’avoir contraint à la prostitution une cinquantaine de jeunes compatriotes nigérianes, qu’elle a fait venir illégalement en France entre 2013 et 2016. Les jeunes filles se prostituaient sur fond de croyances et de rituels de sorcellerie. « Votre mise en liberté résulte d'une erreur" de procédure, "ce ne sont pas les sorciers ayelalas qui ont gagné votre liberté", avait ironisé lundi la présidente du tribunal, Isabelle Prévost-Desprez s’adressant à Happy Iyenoma qui avatt été remise en liberté d’office vendredi par erreur. L’affaire a éclaté en 2014 avec la plainte d’une jeune fille forcée à se prostituer , à raison de quinze clients par jour pendant un an et demi , après avoir recruté par une femme qui lui faisait croire qu’elle viendrait poursuivre ses études en France. Le procès se poursuivra jusqu’au 30 mai. KOACI

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