Il suffit parfois de presque rien pour que l'histoire politique se précipite – au sens chimique. Un précipité. Cette photo, conçue comme un clin d'œil piquant – et piqué de résille –, du couple présidentiel qui pose avec des danseurs transgenres, le 21 juin pour la Fête de la musique, a cristallisé la discorde.

Tout commence par la volonté, toujours la même, de ne rien faire comme les autres et d'accomplir "un geste fort en ouvrant ­l'Elysée à des artistes non conformes pour que le palais ne soit plus cette forteresse insensible à l'extérieur" – dixit un membre du premier cercle.

Le "geste" a été bien plus "fort" encore que ses auteurs ne l'imaginaient. "On savait que ça allait provoquer, mais pas à ce point-là", confie un conseiller. "J'ai été surpris par la violence raciste et homophobe", déclare au JDD Pierre-Olivier Costa, directeur de cabinet de …

 

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