À 30 ans, la Franco-Sénégalaise Nafissatou Tine, avocate depuis 2011 à l’ordre néerlandophone du barreau de Bruxelles, a pris ses valises et ses économies, et a pris un vol pour Dakar. « Je suis retournée au Sénégal sans plan particulier », explique Nafissatou Tine, qui avait alors simplement en tête l’idée de trouver un professionnel avec qui s’associer. « Il fallait que je me mette à niveau et j’ai commencé à chercher de la documentation sur les lois sénégalaises », poursuit la start-upeuse, titulaire d’un master en droit privé à l’université François-Rabelais de Tours, en France, et de deux masters (droit général et droit social) à l’Université libre de Bruxelles.

Nafissatou Tine réalise alors le manque d’accès en ligne aux différents textes. Fin 2014, date de son retour, un site internet, comme WestLaw, leader mondial, Dalloz.fr en France ou Kluwer en Belgique, n’existe pas au Sénégal. Les textes de lois sont encore en voie de digitalisation et les réponses à des questions basiques de droit demeurent difficilement accessibles.

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