Thierry Henry n’est pas très bavard. Du moins avec les médias français. L’année dernière pourtant, il s’était longuement confié sur RMC, dans l’émission Team Duga. L’occasion notamment d’évoquer son nouveau rôle de second assistant du sélectionneur de la Belgique, Roberto Martinez. Un poste qui prend la lumière cet été alors que "Titi" et les Diables Rouges défieront la France pour une place en finale de la Coupe du monde. "Je ne suis pas avec l’équipe de Belgique pour m’occuper des attaquants, avait-il expliqué. Je ne parle pas seulement aux attaquants, je parle avec tout le monde. Le coach m’y autorise, il est vraiment extraordinaire pour ça. Je suis là pour l’aider en tant que second assistant."

"La décision finale, c’est toujours celle du coach"

"Quand il y a la mise en place d’une séance, j’ai un exercice à prendre avec son assistant, qui est là depuis dix ans, avait poursuivi Henry. Le coach s’occupe toujours de la partie tactique, c’est ce qu’il aime faire. Nous, on a un avis de staff sur la préparation de l’entraînement, l’adversaire, les joueurs qu’on va mettre sur le terrain. Mais la décision finale, c’est toujours celle du coach. Notre staff est une vraie équipe et le boss, c’est Roberto Martinez. J’apprends énormément avec lui parce que sa façon de voir les choses, c’est exactement ce que j’aime."

"Je n’en veux à personne"

Aurait-il pu être l’adjoint de Didier Deschamps? "Titi" avait tapé en touche: "Je suis dans un mode apprentissage. Je ne suis rien du tout. J’essaye de connaître le job. Je n’en veux à personne. J’ai un énorme respect pour Monsieur Le Graët. J’ai eu une offre. Je l’ai prise. Sélectionneur des Espoirs (français)? Je ne peux pas parler d’un truc qui n’est pas venu. Je parle de ce qu’on m’a proposé."

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