En Afrique et plus particulièrement au Cameroun, la société a appris à la femme qu’elle devait se taire et supporter. Que le mariage est son plus grand diplôme, qu’importe sa richesse ou son statut de ministre. Dans les foyers, les victimes de violences sont brisées. Elles ont perdu leur féminité. Elles se sentent sales, laides. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles on ne part et ne parle pas.

Le bourreau est alors la seule personne qui accepte et aime le déchet qu’on est devenu. La violence vous fait perdre l’estime de vous-même. Quand vous êtes violée, vous vous sentez sale. Quand votre patron ou un homme vous harcèle dans un bureau ou en pleine rue, vous vous dites parfois : « Ne suis-je pas la faute ? Ne me suis-je pas mal habillée ? »

 

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