Repositionné en latéral droit par Rudi Garcia au sortir de l’été 2017, Bouna Sarr ne cesse, depuis, d’étonner par ses performances sous le maillot de l’OM. Si bien que depuis quelques mois, se pose la question de sa carrière internationale.

A 26 ans, l’ancien Messin a beau avoir disputé plus de 200 matchs chez les pros, il n’a toujours pas connu la moindre sélection en équipe nationale. Ce n’est pourtant pas le choix qui manque, comme il l’a souligné ce vendredi à la Commanderie, lors d’une conférence de presse. "Comme je l’ai déjà dit, pour être sélectionnable, il faut d’abord être bon sur le terrain, a-t-il rappelé. Mais j’ai la chance de pouvoir jouer pour trois sélections: la France, le Sénégal et la Guinée."

La Guinée et le Sénégal l'ont déjà approché

Né à Lyon, Sarr est en effet le fils d’une mère guinéenne et d’un père sénégalais, ce qui le rend éligible aux trois équipes nationales. Fin 2014, Luis Fernandez, alors sélectionneur de la Guinée, avait été le premier à tenter sa chance, en lui proposant de participer à la CAN. Une proposition que Sarr avait déclinée pour se concentrer sur ses prestations avec son club.

Cette saison, c’est à l’équipe de France qu’il a fait quelques appels du pied, conscient que le poste de latéral droit n’était pas le mieux fourni. "J’ai une attirance pour les Bleus. Pourquoi ne pas être une surprise?", s’interrogeait-il dans Team Duga en avril, avant l'épopée russe. Finalement, Deschamps – qui avait sondé son entourage – lui a préféré Benjamin Pavard et Djibril Sidibé, tout juste revenu de blessure.

Dans le même temps, le Sénégal l’avait approché au printemps, commençant à lui parler d’une participation au Mondial. Sans que, là encore, les discussions ne débouchent sur quelque chose de concret. Qu’en est-il aujourd’hui? A-t-il fait son choix? "Là, je me concentre sur le début de saison, assure le Marseillais. Il est encore trop tôt pour se décider…"

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