Il y a aussi des expériences douloureuses, car depuis le départ la vie est aussi faite de manques, de frustrations et d’impossibilités face auxquels se réveillent en nous des craintes, de la méfiance et du pessimisme. De fait, on finit par se culpabiliser. Ainsi, si on en arrive là, il est indispensable de trouver la manière de se réconcilier avec nous-mêmes.

« Aucun homme ne peut se sentir à l’aise sans avoir sa propre approbation. »

– Mark Twain –


Un des recours thérapeutiques les plus communs et qui offrent les meilleurs résultats consiste à porter un regard plus indulgent sur soi. Ce n’est pas facile, mais bel et bien important d’apprendre à accepter nos limites et nos traits individuels. Nous n’avons pas à être si dur-e-s avec nous-mêmes, ni même à commencer une lutte sans pitié contre notre personnalité en pensant qu’elle est tout ce qu’il y a de plus horrible.

La clé de tout : se regarder dans le miroir

Il est probable que lorsque l’on se trouve face au miroir, on n’aime pas ce que l’on voit. Il se peut que les autres aient tendance à nous critiquer sévèrement et négativement.

Et ce, souvent, sans même nous regarder, mais en nous comparant avec un idéal mental. C’est pourquoi il est important d’apprendre à s’observer avec attention et, pourquoi pas, affection. Au départ, une bonne idée consiste à connaître et reconnaître son image physique. Elle est unique au monde et ne peut être partagée.

Une autre bonne idée est liée au fait de se regarder dans le miroir de notre monde intérieur. Là où il y a des qualités et des limites comme celles qu’il y a dans tout être humain. Ainsi, on parvient à les accepter quand on comprend que tout le monde, absolument tout le monde est imprégné par l’imperfection.

Si on ne peut pas s’accepter soi-même, on ne peut pas accepter les autres. Un trait qui différencie les personnes qui s’acceptent et qui s’apprécient elles-mêmes des autres, c’est qu’elles peuvent aussi valoriser les autres. Au contraire, celleux qui mènent une bataille interne sans trêve transpose aussi ce conflit sur les autres.

Rien ne sert de partir dans l’Himalaya et d’entrer dans un état de concentration et de silence absolus pour pouvoir lire en soi. Au départ, pour se retrouver seul-e-s avec nous-même, nous avons besoin de deux choses : vouloir le faire, et être perdu-e-s. Pour nous accepter et nous aimer nous-mêmes, d’abord, il nous faut nous connaître, et ensuite nous reconnaître depuis la bonté et la compréhension.

Apprendre à nous pardonner

Parfois, on ne parvient pas à s’accepter car on culpabilise beaucoup trop. On ne considère pas un défaut ou une limite comme une réalité de tout être humain. Au contraire, on se fustige et on apprend à transformer les erreurs en un poids que l’on porte pour toujours sur nos épaules. Nous ne parvenons pas à nous pardonner les erreurs que l’on a commise et nous nous comportons comme si nous étions nos propres ennemi-e-s.

Tout être humain abrite des doutes relatifs à soi. C’est pourquoi il est très important, avant toute chose, d’apprendre à identifier la manière dont vous vous liez avec vos propres pensées. Il est important de détecter ces lignes de pensée auto-destructrices. Dites-vous que le fait de surmonter la perception négative que vous pourriez avoir sur vous-même vous libérera de cette prison.

Peu importe le grade de perfection que l’on cherche à atteindre ; la nature humaine, bien que merveilleuse, est imparfaite. Et peut-être qu’elle est plus attirante ainsi, car cela nous conduira à essayer d’être meilleur-e-s au quotidien.

De la même manière, reconnaître nos limites est une étape importante à franchir sur le chemin vers la maturité et la sagesse. Et le mieux, c’est que cela constitue une expérience directe que chacun-e d’ente nous vit différemment.

Honnêteté avec nos sentiments

Lorsqu’on agit contre ce que l’on ressent, notre corps s’exprime ; cela peut même se retourner contre nous, et représenter une véritable maladie.

Ainsi, non seulement on s’attaque soi-même, mais on se déconnecte aussi de cet équilibre qui existe dans l’univers. Dites-vous que la plupart des maladies dont on souffre ont une origine émotionnelle, et que presque toutes sont liées à l’acceptation de soi et à l’amour propre.

Aussi contradictoire cela puisse-t-il paraître, parfois, on ne parvient pas à s’accepter soi-même car on a trop d’orgueil. Ce que certain-e-s appellent aussi « narcissisme ». Nous ne cherchons pas à être nous-mêmes, mais à être supérieur-e-s aux autres. C’est pourquoi on ne parvient pas à accepter nos erreurs et nos échecs. On nous montre du doigt et on nous maltraite émotionnellement.

Dites-vous que les erreurs ne conduisent pas à l’échec, mais à l’expérience. Ce qui en revanche constitue une erreur, c’est de rester dans la plainte de s’être trompé-e. Il y a toujours des manières de rattraper ses erreurs. Tout cela fait partie d’une conscience évolutive qui doit s’ouvrir à de nouvelles manières de valoriser et de résoudre les limites. La clé de tout consiste à vous réconcilier avec vous-mêmes et de vous donner l’opportunité de profiter de la personne que vous êtes.

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