Je ne vois vraiment pas ce qu'on reproche à Gerard Piqué ! C'est beau de voir une telle reconversion après une carrière qui lui aura permis de remporter, entre le Barça et la Roja, vingt-neuf titres nationaux et internationaux. Tant de joueurs s'ennuient après avoir raccroché les crampons, mais lui est devenu un important businessman qui ne connaît pas le blues et qui «passe la moitié de sa vie en l'air entre New York et Singapour».
Producteur de documentaire comme le légendaire la Décision, dans lequel Antoine Griezmann annonçait qu'il ne rejoindrait pas le Barça, patron d'une société de jeux vidéo, grand manitou de l'ambitieuse réforme de la Coupe Davis, entre autres activités très lucratives, le défenseur est également une personne engagée qui assume ses idées politiques et milite en faveur d'un référendum sur l'autodétermination de la Catalogne.
Piqué n'est plus footballeur, mais ses journées sont bien remplies et c'est en brillant homme d'affaires qu'il s'affiche. Piqué n'est plus footballeur, mais il est toujours sur le terrain. Et c'est bien ça le problème pour le Barça...
