De nos jours, plus de 600 millions d’Africains vivent encore sans avoir accès à l’électricité, tandis que des personnes meurent chaque année après avoir inhalé des gaz toxiques résultant d’incendies provoqués par l’éclairage des maisons.

Réalisant que l’accès à l’électricité constituait l’un des éléments clefs pour améliorer la qualité de vie des Africains, Akon a décidé d’intervenir en créant sa propre association :Akon Lighting Africa.

Ainsi, le rappeur et ses deux co-fondateurs, Thiong Niang, militant politique sénégalais etSamba Bathily, entrepreneur malien et PDG de la société d’énergie solaire Solektra International, ont déterminé que les communautés rurales africaines avaient besoin d’énergies renouvelables, fournies par des professionnels africains pleinement qualifiés.

L’objectif était donc d’initier la renaissance énergétique de l’Afrique en faisant du continent le foyer d’une industrie mondiale de l’énergie solaire.

D’après l’organisme caritatif Akon Lighting Africa, un grand nombre d’installations solaires de qualité, notamment des lampadaires, des kits individuels et des kits domestiques, ont été mis en place dans 14 pays africains, grâce à un modèle de partenariat privé-public et un réseau de partenariat bien ficelé (comme SOLEKTRA INT, SUMEC et NARI).

Par conséquent, de nombreux foyers, villages, maisons communautaires, écoles et centres de santé situés dans des zones rurales ont obtenu l’électricité pour la toute première fois ! De nouveaux postes concernant l’installation et la maintenance des équipement ont également été créés.

Les résultats positifs observés depuis le début du projet montrent qu’une présence locale ainsi que des solutions pratiques sont essentielles pour résoudre les enjeux énergétiques du continent africain.

Les changements incroyables obtenus par un seul groupe sont juste inespérés et semblent remettre en question l’action des autres groupes présents avant l’arrivée d’Akon Lighting Africa.

Pour commencer, la majorité des organisations caritatives agissant en Afrique ne sont pas africaines : elles sont essentiellement soutenues par des organismes religieux occidentaux qui sont devenus tellement bureaucratiques qu’elles n’aboutissent à rien.

En plus de ne pas savoir ce qu’elles font en Afrique, de nombreuses oeuvre de charités se préoccupent plus de leur autofinancement que de prodiguer de l’aide. Et, lorsqu’elles fournissent de l’aide, c’est sous forme de collectes alimentaires, de vaccinations, d’assistance médicale temporaire ou de prosélytisme. Inutile de préciser que ces actions sont loin d’être suffisantes.

Pour financer son programme, Akon et ses associés ont pris en charge la dette et les responsabilités qui pesaient sur le continent. Le projet a été pré-payé grâce à une ligne de crédit d’un milliard de dollars et financé par des partenaires internationaux tels que le China Jiangsu International Group et la banque africaine Ecobank.

Tandis que les constructions continuent, les investisseurs sont désormais capables d’observer un retour sur investissement honorable. Au lieu de gérer un flux monétaire unidirectionnel, comme le font les organismes bureaucratiques, l’organisation d’Akon a mis en place un modèle de commerce circulaire, ouvrant la voie au développement des énergies renouvelables et à leur futur succès.

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