On m'a raconté la méme histoire ici, à la méme époque, au Sénégal,mème méthodologie, mème sanction.

 

Pour ceux qui le savent pas, j'aime ce pays, et depuis que je suis sur la petite cote, aprés des années merveilleuse à N'dar, Saint louis pour les non initiés, mes endroits préférés sont aujourd'hui dans le Siné Saloum.

Djilor qui vaut son pesant du méme métal, Simal qui ne l'est pas, et Yayéme parce que yème,

que j'appelle depuis le début Yayène, car contrairement à ce qu'on dit, quand il y a de la hyène, il y a du plaisir. ( on les y entend chanter le soir)

 

Pour ceux qui ne le savent toujours pas, à ce stade là on peut les appeler des incultes, cette zone du Sénégal est fifty fifty chrétien musulman, et il y a mème encore quelques animistes.

( pas les moins intéressants par ailleurs ) j'en voit qui vont chercher le dico.

Dans les rues les biquettes font bon ménage avec les cochons, et les clandos, ces endroits merveilleux, sont des fois à quelques métrés d'une mosquée.

Dans ces lieux de rencontre tu peux boire, des "doses" de divers spiritueux, des "boules" de boissons anisées, du vin de palme, ou le fameux "Tsoum Tsoum", mélange local de fruits en fermentation, dont la recette reste secréte, et les effets dévastateurs.

 

Le Sérère est cultivé, aprés quelques boules et autres doses, il n'est pas rare d'entendre des citations d'écrivains français, Lamartine, bBaudelaire, des paroles de chansons de Brassens,

 

Ce sont des pécheurs et des agriculteurs, des spécialistes de la terre et du delta. les échanges sont riches, et comme un enfant, j'apprend.

Pour les ignorants, il est utile de rappeler, que c'est le territoire qui a vu naître Léopold Sedar Senghor, ceci explique peut étre cela.

Juste pour vous dire, que je m'y sent chez moi.

Un Sirère chez les Sérères, une lettre nous sépare, le passé nous rapproche ,le quotidien nous unit, la leçon continue

j' y retourne la semaine prochaine

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