Dans une soirée cataclysmique marquée par une interruption, une expulsion et surtout une nouvelle défaite face à Lille ce vendredi en Ligue 1 (1-2), l'OM a peut-être malgré tout trouvé une raison de croire à une meilleure fin de saison. Et celle-ci est incarnée par un homme: Mario Balotelli.

Et dire que Balotelli ne devait pas rentrer...

Présenté en milieu de semaine à la Commanderie, l'Italien - qui ne comptait qu'une seule séance d'entraînement avec le groupe marseillais - débutait sur le banc, laissant le soin à Mitroglou d'occuper l'attaque olympienne. Encore juste physiquement, Rudi Garcia expliquait en conférence de presse après la rencontre que Balotelli ne devait pas rentrer sur le terrain "sauf si on était menés". Concours de circonstances, l'OM a bien fini par céder sur penalty et le nouveau numéro 9 de faire son entrée à 15 minutes du terme de la partie.

Une comparaison avec Mitroglou clairement à son avantage

Son apparition sur le terrain a coïncidé avec un regain d'énergie du club phocéen. Tranchant offensivement, n'hésitant pas à prendre sa chance, Balotelli a transfiguré le jeu offensif de son équipe. De quoi ajouter du crédit à l'Italien si on compare son quart d'heure sur le pré par rapport aux 75 minutes de Kostas Mitroglou, très en difficulté une nouvelle fois vendredi.

Buteur sur corner avec une superbe tête, "Balo" aurait même pu ouvrir son compteur plus tôt. Sa demi-volée à l'entrée de la surface quelques minutes avant frôlait le poteau de Maignan. Preuve en est de son implication, il a été le seul joueur un peu acclamé par les supporters olympiens.

"Mario Balotelli va nous aider, c'est sûr", complétait son entraîneur après la rencontre. Nul doute que la lueur dans une soirée bien sombre, c'était bien lui.

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