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Je pousse la porte en chantonnant écouteurs à l’oreille, bien qu’ayant tout le corps endolori, je me sens libre, un tantinet contente.

Je reviens de ma séance de sport matinale et je passe par la cuisine pour me prendre un verre d’eau. J’ouvre le frigo et me sert finalement un verre de jus d’orange le tout en me trémoussant sur un son de Chindima.

-Joli spectacle.

Je recrache mon jus de stupeur, je me retourne pour voir Mr Insolent sur mon canapé (j’ai une cuisine ouverte), les pieds sur MON CANAPE (je déteste quand quelqu’un d’autre que moi y pose ses pieds) entrain de boire un café, son portable dans l’autre main.

-Eyy ôte tes pieds de mon canapé, et comment t’as fait pour rentrer ici, ce n’est pas chez toi je te signale. Je lui dis en me plantant devant lui les mains aux hanches.

Sans rien dire, il m’attire par la taille, il s’approche de moi comme pour me faire un bisou avant de reculer en vitesse.

-Oh mon Dieu, j’ai cru que j’allais mourir, tu es dégoulinante, vas te laver d’abord.

Je lui décroche un coup de pied vexée.

-Je ne veux pas te trouver ici à mon retour je siffle entre les dents dis-je en faisant volte-face pour regagner ma chambre.

-Prends tout le temps qu’il faudra je t’attends ici, je me demande depuis combien de temps tu n’as pas pris de bain.

Je ne réponds pas et pars m’enfermer dans la douche. Arghh il m’énerve.

Je sors de de la douche après trente bonne minutes. On est Samedi aujourd’hui, je comptais passer ma journée à l’ancienne et faire ce qui me plaît mais l’élément perturbateur qu’est Mourdjitaba Diallo ne me laissera pas tranquille.

J’enfile un short vite fait et un body sans manche et pieds nus je me rends à la cuisine pour un petit déjeuner digne de ce nom. Il ne vas pas me gâcher la journée.

Je le trouve toujours installé dans mon canapé (mon endroit préféré) et ses pieds y sont toujours aussi, si ce n’est pas de l’agression ça.

Je le dépasse sans un regard pour aller me faire des pastels lorsqu’il m’attrape par la main.

-Vas te changer.
Je le regarde comme s’il venait d’une autre planète.

-Je n’aime pas me répéter Safiatou

-non mais oh qu’est ce qui te prend

-Je te demande d’aller porter quelque chose de plus décent

-C’est toi qui vas me dire peut-être ce que je dois porter ou pas.

-Exactement.

-Vas te trouver une gentille petite femme toute docile et soumise et laisse-moi tranquille alors.

-Mais je l’ai déjà trouvé cette femme, je vais bien te dresser tu vas rien comprendre.

-D’accord je te laisse délirer, en attendant j’ai faim moi, alors lâche ma main.

-Changes toi, on va manger dehors, moi aussi j’ai faim.

-Je n’ai pas envie de sortir, et même il est hors de question que je me change.

-Tu crois que je suis incapable de te changer moi-même et de te trainer de force dehors dit-il en me fixant droit dans les yeux.

Je le regarde un air moqueur sur le visage. Dako sagn.

Il secoue la tête, se lève et me prend par les pieds pour me jeter sur son épaule.

-Non mais tu es fou dépose moi immédiatement, je lui crie dessus en lui donnant des coups de poing dans le dos qui apparemment ne servent à rien.
Il fait la sourde oreille en se dirigeant vers ma chambre.

-Mourdjitaba je dis à nouveau.

-C’est de l’abus de pouvoir ça je vais te dénoncer à la police.

-Je te prête mon téléphone si tu veux.

Je souffle agacée, quel idiot, je ne pensais pas qu’il allait le faire. Une fois devant mon dressing il me dépose par terre.

-Je te laisse choisir quelque chose de DECENT ou il faut aussi que je le fasse ?

-Tchiiiip je peux m’habiller toute seule.

-L’idée de le faire moi-même m’enchantait bien finalement dit-il un sourire en coin. Je t’ai déjà dit que je n’aimais pas ce bruit, fait-il plus menaçant.

Je croise les bras en attendant qu’il sorte, ce n’est pas parce qu’il a gagné une bataille que s’est fini tchuiiip.

J’opte pour une robe marron foncé trois quart et sans manche, une paire de sandales rouges bordeaux Fendi et une sacoche où est représenté l’Afrique que j’avais acheté à Sandaga.

J’attrape mon manteau et mes éternels lunettes de soleil même s’il fait froid, je sors rarement sans.

Durant tout le trajet je ne parle pas, je fais la moue en regardant la rue à travers la vitre en laissant mon esprit divaguer si bien que je ne me rends pas compte que la voiture ne bouge plus depuis un moment.

-Tu sais que tu es très belle quand tu boudes.

Il me tire de mes pensées.

-quoi je ne t’ai pas entendu

-Je dis que tu devrais bouder tout le temps, tu es vraiment mignonne quand tu le fais, dit-il moqueur.

J’ai envie de sourire mais j’accentue ma moue pour m’en empêcher. Il prend son portable.

-Je vais immortaliser ce moment dit-il en faisant crépiter le flash, allez fais-moi une pose, j’éclate de rire en essayant de lui arracher l’appareil des mains.

-Mais arrête tu es un vrai gamin.

C’est après dix minutes qu’on entre finalement dans le restaurant moi à son bras et riant à souhait.

On nous installe sur une table avec vue dehors, je consulte le menu alors que la serveuse nous apporte deux boissons chaudes pour commencer ; elle manque de s’étaler et ses joues virent à la rougeur extrême quand elle regarde Mourdjitaba et je me surprends à être jalouse.

Je me renfrogne sur ma chaise, alors qu’elle lutte pour se reprendre.

-Vous avez déjà choisi ce que vous allez prendre demande-t-elle en se retournant exclusivement vers Mourdjitaba.

-Safiatou dit-il doucement, en me regardant. Je lève les yeux vers lui attendant qu’il continue.

-tu as choisi ?

-Pancakes, Muffins, toast grillés, bacon et du thé. Je t’au dit que j’ai faim je lui dis quand il ouvre les yeux de stupeur.

-Bien je prendrais la même chose que la dame lance-t-il sans arrêter de me regarder.

Ne soutenant plus son regard, je baisse les yeux sur ma boisson l’air de rien.

On est sorti du restaurant trente minutes après, je pensais qu’on allait rentrer mais il a pris un autre chemin.

-Où vas-t-on ?

-Il fait beau aujourd’hui avec ces quelques rayons de soleil, ce n’est pas une journée pour rester enfermer.

-t’as pas répondu à ma question.

-Que vous êtes têtue Mme.

-c’est une de mes qualités oui

-Oh mais c’est qu’elle est modeste la dame.

Il m’a amené dans un parc d’attraction, je croyais que c’était une blague mais non, il dit que je suis un gros bébé et que c’est le lieu adéquat pour mon épanouissement. J’ai recommencé à faire la moue et maintenant il m’appelle Boudin-bouda.

Bon j’ai finalement passé une excellente journée, on a fait tous les manèges comme des enfants et c’était bien jusqu’à ce qu’on fasse les montagnes russes, j’ai cru que mon heure était arrivée, j’ai tellement hurlé, je me suis agrippée à son bras en lui demandant pardon pour tout ce que j’ai fait, je lui ai avoué toutes les bêtises que j’avais faites et qui étaient inconnues de mes parents, ndeysann ils grondaient tout le temps la bonne alors que c’était moi, je lui ai donné le numéro de ma mère pour qu’il lui dise de ma part que je l’aime de tout mon cœur et à mon père aussi, à Khady, je luis ai demandé de répartir tous mes biens, je lui ai même avoué qu’il me plaisait bien ce gougeât.

Quand je suis descendu, je me suis agrippée à un arbre, ma tête me faisait terriblement mal. Lui il n’en pouvait plus de rigoler, il se tenait les côtes avec des larmes au coin de l’œil tellement il se marrait. Et pire il me filmait pendant que je me donnais en spectacle, un vidéo affreux.

Tout ça m’a soulé et je me suis dirigée vers la sortie le laissant planté là-bas.
Il m’a rejoint alors que je n’atteigne la route, et ça se voyait bien qu’il se retenait de rire.

Bon il a arrêté quand j’allais m’énerver pour de bon. On a abandonné la voiture et on errait dans les rues comme des sdf en discutant de choses et d’autres. En fin d’après-midi on a mangé des hot-dog et une glace chacun, puis il m‘a ramené.

À part les montagnes russes que je me suis juré de ne plus refaire de ma vie. Quand il s’est garé devant chez moi, je n’avais pas envie de rentrer, il est drôle quand il le veut bien et mignon, et galant aussi.

Il fait le tour de la voiture pour m’ouvrir la portière, et me raccompagne jusqu’à la porte, quand je me retourne pour lui dire au revoir, il est juste derrière moi, un pas et on se toucherait.

Il m’attrape par la taille et me colle à lui en me regardant droit dans les yeux, je pense qu’il va m’embrasser et je frissonne d’anticipation.
Il me sourit avant de me faire un bisou sur la tempe. Il recule, me lâche et me souffle un au revoir et remonte dans sa voiture alors que je reste là les bras ballants comme une idiote de 1ère catégorie.

Je crois que cet homme aime bien jouer avec mes nerfs.

Trois mois plus tard……………..

Je me lève et m’étire, on est enfin samedi ouf, qui l’aurait cru moi Betty Safiatou Diagne, j’attends avec impatience les week-end, c’est décidément le monde à l’envers. J’adore toujours autant mon travail, mais j’affectionne encore plus les week-end avec Mourdjitaba.

Ces trois derniers mois ont été magique, avec Mourdjitaba on est officiellement en couple depuis le samedi qui a suivi mes montagnes russes (que je n’oublierai jamais).

Détrompez-vous, on passe la majeure partie de la journée à nous disputer, on ne tombe d’accord que pour dire qu’on est jamais d’accord sur une chose. Ça ne me dérange pas, ça donne du piment à notre couple.

On passe les week-end ensemble, je le trouve toujours chez moi quand je reviens de mon jogging et je ne sais toujours pas comment il fait pour entrer après on improvise, on peut passer la journée chez moi alors la maison est mise sens dessus dessous, on se dispute la télécommande, on peut débattre pendant des heures pour le choix d’un film et on finit par jouer ou parier et c’est le vainqueur qui choisit et dans ce cas l’autre se met à bouder (Mdrr moi à chaque), et on finit par mettre ce que j’avais choisi au début. Après on se dispute le canapé qui est la place la plus stratégique, on finit par se le partager, on se dispute la couverture ainsi de suite, si bien qu’à la fin on peut regarder en tout et pour tout un seul film pour toute la journée. On commande des pizzas et c’est lui qui mange tout.

Quand je cuisine, alors là c’est un vrai désastre. Il dit m’aider (c’est par la force hein), il salit ma cuisine, et détruit tout ce que je prépare, je mets de l’eau, il n’y en a pas assez, il en rajoute lui-même, tu lui demandes de couper en dé, il coupe en rondelle, finalement je suis obligée de le chasser pour pouvoir faire quelque chose de normale.

Quand on sort, je peux mettre une heure à me changer, il n’est jamais d’accord avec ce que je porte disant que c’est trop voyant, trop ceci trop cela. Et je suis obligée de céder car sinon on ne sort c’est aussi simple que ça.

Aujourd’hui je peux affirmer que j’aime cet homme, je l’adore même, il me fascine, m’intrigue, m’accomplit, me contrôle totalement. Je n’arrive pas à lui dire non, en peu de temps il est devenu le centre de mon univers.

Je rends grâce à Dieu tous les jours de l’avoir mis sur mon chemin, je ne croyais pas que l’amour avec un si grand A existait, et m’arriverait à moi Safiatou, Khady me dit que les choses vont trop vite, que je devrais y aller doucement, mais je ne peux tout simplement pas, je ne peux pas rester toute la journée sans le voir, ni lui parler, on se parle tout le temps par texto. Le mois passé j’avais pris un congé et je suis parti au Sénégal pour voir mes parents, mais je ne suis restée que 21 jours, je ne supportais plus d’être loin de lui, j’en devenais malade.

Ma mère était trop contente quand je lui ai parlé de Mourdjitaba, depuis lors elle m’appelle tous les jours pour me parler de mariage et de cérémonie, et elle en a parlé à tout le monde, ma tante m’a appelé l’autre jour pour me demander quand on allait fixer une date. Man dé ma warou.

Mon père quant à lui a eu la même réaction que Khady et m’a demandé d’être prudente. Il a parlé avec Mourdjitaba presque pendant une heure au téléphone et tous deux refusent de me dire ce qu’ils se sont dits.

Néanmoins j’ai passé de bonnes vacances, avec Khady et quelques cousines, on ne faisait que sortir, je ne restais jamais à la maison, mon pays me manquait, on est allées à Gorée, Lac Rose, Saly, on est même parties à Kédougou voir la chute d’eau. Je suis allée voir les Kankourans à Mbour, manger le poisson braisé à Soumbédioune.

J’en profitais pour porter ce que je voulais, pire je me photographiais pour l’envoyer à Mourdjitaba et le faire enrager, il m’a promis une vengeance à mon retour. Je le sentais qui s’énervait, mais j’ai pas arrêté, je ne suis pas sa propriété.

Le jour où ça a dérapé, on était à la piscine à Saly avec Khady et trois de mes cousines, je portais un bikini rouge doré qui faisait ressortir mes formes et allait parfaitement avec ma couleur de peau, c’est Khady qui me l’a offert. Comme il ne m’avait pas appelé le matin, je lui ai envoyé une photo avec mon maillot alors que je sortais de l’eau et que le maillot moulait davantage mon corps comme une seconde peau.

Il m’a appelé à la seconde, il a tellement crié que j’ai dû éloigner l’appareil de mon oreille.

Je n’avais pas remarqué que sur la photo y’avait deux gars derrière moi qui me reluquaient sans gêne, et lui c’est tout ce qu’il a vu.

Il est resté énervé pendant deux jours, je n’ai pas pointé le bout de mon nez dehors pendant ces deux jours. J’errais dans la maison comme une folle avec un air triste, ma mère pensait que j’étais malade. C’était nouveau pour moi, je n’avais jamais eu à gérer la colère de quelqu’un et franchement je m’en foutais qu’on soit énervé après moi ou pas. Mais là c’était différent, c’est comme si le monde avait arrêté de tourner, comme si le temps s’était arrêté, j’étais étonnée de voir les gens vaquer à leurs occupations et rire comme si de rien était ; et c’est là que j’ai réellement pris conscience de mes sentiments pour cet homme, de la place qu’il occupe dans ma vie.

Quand on s’est reparlé c’est comme si le soleil s’est levé après une nuit sombre et glacée, et j’étais heureuse jusqu’aux tréfonds de mes fibres, tout le monde me disait que je rayonnais.

Il m’a demandé de rentrer, qu’il serait plus rassuré si je le faisais et qu’il se sentais seul, j’étais à mon 20ième jour de vacances, j’ai prétexté une urgence au boulot et je suis partie le rejoindre dès le lendemain.

Il m’a accueillie à l’aéroport, j’étais aux anges. Dès que je l’ai aperçu, j’ai lâché tous mes bagages pour courir à sa rencontre, il m’a pris dans ses bras et je me suis sentie chez moi, à ma place, complète, je ne voulais rien d’autre, je le serrais à en étouffer, mais je le serrais encore plus, à ce moment j’ai fermé les yeux en demandant eu tout puissant de me laisser à jamais avec cet homme ; je ne supporterais pas de le perdre non.

Il a relevé la tête et m’a embrassé, notre premier vrai baiser (en tant que couple) en plein milieu d’un hall de l’aéroport mais je m’en foutais, tout ce qui comptais c’était lui là entrain de dévorer ma bouche. Il s’est arrêté en voyant deux larmes que je ne pouvais retenir rouler sur ma joue, il y avait trop d’émotions et j’ai pris peur, et si et si………

-Oh bébé qu’est-ce que tu as ? dit-il en m’essuyant la joue

Je secoue la tête en signe de négation.

Il m’a amené chez lui et a passé le reste de la soirée à me dorloter comme un enfant, j’avais repris mes esprits depuis longtemps mais j’en profitais J’ai le droit non.

Ça fait maintenant quinze jours que je suis rentrée, j’ai repris le boulot il y a une semaine ; mais la semaine d’avant Mourdjitaba a aussi pris une semaine de congé et on l’a passé ensemble, c’était juste magique, je n’aurais jamais cru pouvoir vivre bonheur pareil en amour.

Moi qui croyais que l’homme parfait n’existe pas. Il a certes ces défauts, il est arrogant, impoli, dictateur, autoritaire, mais j’adore tout ça moi, et il est tellement mignon surtout quand il fait la moue comme l’enfant pourri gâté qu’il est, c’est bon je m’égare là.

Donc on est samedi aujourd’hui et j’ai décidé de ne pas aller courir et de lui faire une surprise ; c’est toujours lui qui vient chez moi, je le trouve les pieds sur mon canapé :( et je ne sais toujours pas comment il fait pour entrer.
Bah aujourd’hui, je vais préparer le petit déjeuner et lui faire plaisir.
En une heure j’ai tout préparer et emballé, je me dépêche de prendre un bain.

Je mets une culotte et un body sans manche et des sandales, je mets les plats à l’arrière de la voiture avant de prendre mon portable et mes clés direction chez Mourdjitaba.

J’arrive, me gare et me dirige vers la porte d’entrée, le gardien derrière moi me tient les plats à l’exception de celui que j’ai dans les mains, je souris déjà à l’idée qu’il va encore raller en voyant ma tenue quand je sonne à la porte.

C’est une femme que je n’ai jamais vu qui m’ouvre la porte, elle est très noire, d’un joli noir sahh, et très élancée aussi et est un peu ronde ce qu’on appellerait chez nous une vrai drianké, trop bien foutue.

Je me sens subitement quelconque à côté d’une telle beauté. Ce n’est qu’après que je remarque sa tenue, un déshabillé qui ne cache presque rien de son corps et ce n’est que là que je me demande qui elle est et ce qu’elle fout chez Mourdjitaba.

-Bonjour Mme je cherche Mourdjitaba je dis dans un sourire qui n’atteint pas mes oreilles.

Elle me regarde de haut en bas.

-Vous le chercher pourquoi dit-elle agressive.

-Et vous êtes ? je réponds

-Sa fiancée dit-elle dans un sourire. Au même moment apparaît celui que je cherchais avec seulement une serviette autour des reins. Je pense n’avoir pas besoin de plus d’explications, je ne sais pas si j’ai laissé tomber ce que j’avais dans les bras ou pas, tout ce que je sais c’est que la seconde suivante je passais la porte de la maison courant et poussant le gardien sans rien dans les bras.

Arrivée au milieu de la route, mes pieds ont refusé d’avancer je ne parvenais plus à bouger, je me courbais et m’attrapais les genoux pour souffler un bon coup, c’est au moment où je l’attends avec détresse mon nom que je me sens projeté en l’air par une voiture.

Je suis libre, avant de retomber pour de bon je le vois, lui qui vient de me détruire courir pour me rejoindre. Mes yeux se ferment.

Je n’ai même pas le droit de dire désolé, ou de sortir une excuse, je compte sur vos bons cœurs pour me comprendre.

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