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Cela va faire deux mois que je suis ma rééducation, sans progrès de ma part, j'en viens à perdre tout espoir. Je devais m'y rendre tous les jours, mais ça fait trois jours que je n'y suis pas allée. J'ai prétexté une maladie pour ne pas y aller, sinon Mouhamed m'y aurais forcer.

Je vis dans sa maison depuis deux mois aussi, depuis le jour où le paternel m'avait appelé en réalité, s'il y a une chose que je ne supporte pas, eh bien c'est la colère de mon père, il s'énerve très rarement et quand il le fait, c'est qu'il est vraiment à bout.

Donc dès qu'il a raccroché, j'ai appelé Mouhamed qui est venu me chercher, et depuis lors, on vit sous le même toit.

On fait chambre à part, bien sûr et j'ai établi certaines règles qui nous permettront de vivre normalement, de toute façon on a jusque là pas vraiment eu le temps de bavarder, il m'amène tous les jours à l'hôpital quand il part travailler le matin, et revient me chercher le soir, lorsque je rentre, je me sens tellement fatiguée que je m'endors comme une masse.

Dans la voiture, on se salue, et je lui raconte ce que le docteur (qui est très bavard) m'a dit.

C'est à peu près tout ce qu'on se dit de la journée . Il a engagé une infirmière personnelle qui s'occupe de moi les dimanches où je ne vais pas à l'hôpital , et bien qu'il passe ces journées à la maison, on se comporte comme de vrais étrangers

Mes parents sont restés toute une semaine sans me parler, ils nous (Mouhamed et moi) en voulaient vraiment pour l'histoire du mariage, heureusement que ma sorcière de belle-mère n'est pas au courant, je vois sa joie d'ici tchuiip.

Je les ai appelé en pleurant pour m'excuser et comme je suis venue m'installer chez Mouhamed, ils se sont déridés, avec ma Khady aussi, ça a mis quelques jours avant qu'on ne se réconcilie, elle était vraiment remontée contre moi, et contre Mouhamed aussi qui était devenu son ami.

Ces trois derniers jours donc j'ai prétexté une maladie pour ne pas me rendre à l'hôpital. Il n'est pas parti au boulot, il est resté pour veiller sur moi, ça m'a quelque peu attendrie même .

On était installé au jardin vers le milieu de l'après-midi en une belle journée d'octobre, il avait un beau jardin chez lui que j'aimais beaucoup, il y avait un banc en pierre au milieu, assez long pou contenir deux personnes. Il m'y a installé avant de s'asseoir à son tour, j'avoue que le cadre était assez romantique , personne ne parlait et c'était apaisant comme situation , mais il a fallu que son adorable cousine choisisse ce moment là pour nous rendre visite, elle est apparue d'un coup, suivie de près par la gouvernante, vêtue d'une chemise en flanelle rose, d'un short en jean et d'une paire de Nike de la même couleur que la chemise.

Elle est venu e nous taper la bise à tous les deux, avant de s'installer à côté de Mouhamed lorsqu'on lui a apporté une chaise.

L'ambiance était devenue tendue d'un coup, il y a que depuis mon accident, Mouhamed est très nerveux quand il est en présence de nous deux, il se sent coupable de ce qui m'est arrivée et la présence de Dior le lui rappelle constamment , il réussit à me communiquer sa nervosité et je le suis à mon tour.

Je n'essaie même pas de faire la conversation, je me concentre sur mon portable, elle essaie de discuter avec Mouhamed surtout de choses par rapport à leur passé commun, mais elle se heurte à un mur, c'est tout juste s'il parvient à grogner des ouis ou des nons.

La situation a vraiment commencé à m'agacer, il a dû le sentir, il a doucement pris ma main, dans un geste tendre, avant de pauser l'autre main sur mon genou gauche pour que j'arrête de bouger nerveusement cette jambe. Une minute plus tard, il se fige en me regardant, c'est là que je me rends compte, que je bougeais la jambe, je le regardais choquée, ne comprenant ce qu'il vient de se passer.

Il me sert dans ses bras les larmes aux yeux, en me répétant : tu as bougé ta jambe.
Ça m'a ému de le voir comme ça rien que pour moi. On en avait même oublier la présence de l'autre là tchuiip.

Une minute plus tard il se lève et se poste devant moi.

-essaies de te lever, me demande t-il en me tendant une main.

Je l'attrape en essayant tant bien que mal de me lever, j'y parviens au bout de quelques efforts, mais j'ai les jambes qui tremblent, il fait un pas en arrière pour que je marche, je pose un pied, deux... Avant de m'effondrer, il me rattrape avant que je n'atteigne le sol.

Il me remet sur le banc, alors que tous mes muscles étaient engourdis. Après quelques minutes le temps que je reprenne mon souffle, il me conduit à l'intérieur , c'était un dimanche donc le kinésithérapeute était absent , il nous fallait attendre le lendemain pour nous y rendre.

Je n'ai même pas su à quelle heure était rentrée notre très chère Dior, elle a dû se sentir de trop.

Après cela, mon évolution fut rapide. Quinze jours plus tard, j'arrivais à marcher normalement , très lentement mais normalement , sans appui, je ne pouvais pas courir, ni monter des escaliers, mais je pouvais me déplacer d'une pièce à l'autre .

Lorsque ma mère l'a appris, elle a décidé de venir nous rendre visite, elle a prévenu Dame belle-mère qui a décidé de venir au même moment, elles arrivent toutes les deux demain, et je suis obligée de déménager dans la chambre de Monsieur mon mari, je ne veux pas d'histoires avec ma mère et la sorcière ne doit pas savoir ce qui se passe.

J' appréhende un peu, d'accord beaucoup cela, car la semaine dernière , j'ai eu une longue discussion avec lui.

J'étais installée dans le jardin( je crois qu'il devient un lieu symbolique ), comme tous les après-midi lorsqu'il est venu me trouver avec son air sérieux du bureau.

-je dois te parler Betty, lance t-il d'emblée .

-je t'écoute.

-j'ai parlé à ton médecin , tu m'as cachée beaucoup de choses et je n'aime pas ça . Il m'a dit que tu ne faisais pas de progrès car tu avais un blocage émotionnel et que tu refusais d'en parler, ce blocage a trait avec l'accident et donc avec moi, il m'a aussi dit que l'autre jour c'était parce que tu as été submergé par une forte émotion que tu as rées à bouger le pied et que ta guérison ne dépend que de toi. Je ne t'apprends rien tu le savais déjà.

-et alors ça change quoi.

-tu sais avec Dior................

-Je ne veux pas parler de cette fille .

-pourtant il le faut. Tu dois m'écouter pour pouvoir comprendre. Depuis tout petit, je trainais avec Dior on est allé dans le même lycée, on était les meilleurs amis du monde, quand j'ai eu mon bac, j'avais cru que j'étais amoureux d'elle, et on a commencé à sortir ensemble, on est resté ensemble pendant cinq ans, on s'était même fiancé, ma mère en était très heureuse, heureusement que je me suis rendu compte avant qu'il ne soit trop tard que tout ce j'éprouverai pour elle c'était de l'amour fraternel, je la considère comme ma sœur, je le lui ai expliqué et elle l'a très bien pris, et elle m'a même avouer qu'elle doutait mais n'osait pas le dire.

-et quand avez vous décidé de remettre le couvert avant ou après que tu te sois foutue de moi.

-Mais non, il n y a rien entre elle et moi, elle est juste venue passer le week-end chez moi.

-ne te fous pas de moi Mouhamed, n'insulte pas mon intelligence je la trouve en nuisette sexy et toi en serviette mouillé, elle m'annonce elle même qu'elle est ta fiancée, pas besoin d'un dessin pour comprendre.

Je tourne la tête de l'autre côté énervée .

Il vient s'agenouiller devant moi en me prenant les deux mains.

-regardes moi. S'il te plaît ajoute t il alors que je gardais obstinément la tête de l'autre côté.

-hé

Je tourne enfin la tête vers lui, choh le gars il est mignon, avec sa petite bouille là eh Allah.

-depuis que je suis avec toi.............

-on est pas ensemble

-on est plus que être ensemble, on est marié.

-mais tu m'avais promis que.............

-chut laisses-moi moi parler , je dirais même que depuis que je t'ai rencontré, aucune femme ne compte à mes yeux, elles sont toutes fades et insipides à côté de toi, tu m'as complètement subjugué, tu es unique en ton genre et je ne vois que par toi. Elle est arrivée vendredi après notre dernier coup de fil c'est pourquoi je ne t'ai pas prévenu, elle a dormi dans la chambre d'amis, et je sortais de la douche quand j'ai entendu sonner, j'avais même oublié sa présence, et ça ne m'a fait aucun effet de la voir comme ça.

Il se tait attendant sans doute une réponse de ma part, je le regarde seulement.

-alors me dit il

-je ne t'aime plus, je lui lance.

Mais qu'est-ce qui m'a pris, j'ai envie de me giflé.

-mais on peut être amis dit il en se rasseyant.

-bien sûr

-ami dit il en me tendant la main.

-ami je répète en la prenant.

Depuis ce jour, on s'entend très bien, on parle de tout et de rien, on passe nos soirées ensemble, il me raconte sa journée et je fais pareil, il me parle de sa vie, de ses passions, de ses désirs, de ses rêves, de ces objectifs, de ce qu'il aime, de ce qu'il déteste, de ce qu'il attend des autres, de ce qu'il attend de sa femme, je fais pareil aussi, et c'est là que j'ai vraiment appris à le connaître.

Eh bien sûr on se dispute à longueur de journée, sinon ça ne serait plus nous deux, je suis redevenue Safiatou ou Safie, et il est redevenue Mourdjitaba. Maintenant je ne vais à l'hôpital que deux fois par semaine et c'est lui qui m'emmène, les autres jours, il va travailler le matin et revient à la pause pour manger avec moi.

Je me réveille à huit heures, c'est aujourd'hui que les deux dames arrivent. J'ai déjà transporté toutes mes affaires dans la chambre de Mourdjitaba, j'ai dormi une dernière fois dans cette chambre qui sera attribuée à dame belle-mère durant son séjour, elles devraient arrivées vers dix heures, je me lève et pars prendre une douche, je m'habille d'une jolie robe en wax trois quart, sans manche, je me maquille, je me suis fait couper les cheveux il n'y a pas longtemps( ma mère vas faire une crise) je porte même une paire de sandales rouges Fendi .

Je fais le lit, et le tour de la chambre pour voir si je n'ai rien oublié par hasard, je prends les deux trois affaires que j'avais avec moi pour la nuit et je les apporte dans ma nouvelle chambre, j'y trouve Mourdjitaba déjà habillé aussi, c'est lui qui vas les chercher à l'aéroport.

-bonjour je lance gaiement en entrant dans la chambre

-ta mère devrait venir tous les jours me répond il, c'est pour elle que tu es si resplendissante comme ça.

-Mdrr toi même tu connais ma mère et je n'ai vraiment pas envie de me disputer avec elle.

Surtout que ta mère sera là, j'ajoute dans mes pensées.

-bon je vais faire le petit déjeuner.

-quoi, mais t'es toujours en convalescence, je vais commander.

-je t'ai dit que je ne veux pas de problèmes, le tabouret que j'ai fait livrer la semaine dernière, c'était pour ça. Je termine en sortant de la chambre.

Je me rends à la cuisine, je ne peux pas rester debout longtemps alors je me suis fait faire un haut tabouret sur lequel je vais m'assoir pour cuisiner. Je prépare divers mets, lorsque j'ai terminé, Mourdjitaba était déjà parti les chercher, j'ai mis la table et je suis partie me rafraîchir. Puis je me suis installée au salon pour les attendre.

Je somnolais quand j'ai entendu le bruit de portes des voitures, je me suis levée me dirigeant vers la porte lorsqu'elle s'ouvre avec fracas laissant passer belle-mère d'abord suivie de près par mère, la première est restée figer à la vue de ma tête alors que la seconde l'a contournée pour me prendre dans ses bras trop émue de me voir debout pour remarquer quoique ce soit d'autre .

Cela fait une semaine que les deus dames sont là, franchement j'en ai marre, je veux qu'elles rentrent chez elle, entre ma mère qui m'impose ses règles de gestions de maison, ma belle-mère qui essaye de me pourrir la vie et Mourdjitaba mais ça c'est un autre sujet.

Le premier jour avec Maman c'était les retrouvailles, le déballage des cadeaux, le nouvelles des proches, donc l'ambiance était bon enfant même si belle mère commençait déjà avec ces: <je ne manges pas ça>, <c'est trop épicé ><c'est trop froid><c'est trop chaud>, gnagni gnagna pff elle me sort par les trous du nez, et son fils ne s'en rend même pas compte.

Le soir je suis partie me coucher très tôt, fatiguée par cette longue journée. Je me suis mise en pyjama avant de m'écrouler sur le lit telle une masse.

Mourdjitaba m'a réveillée à cinq heures pour la prière, (bon je prie régulièrement et tous les jours, mais je n'ai pas l'habitude de me réveiller à l'heure de la première prière, je prie généralement quand je me réveille vers huit heures ) , j'allais protester quand un seul de mes regards m'en a dissuadé, il a dirigé la prière et de sa voix magnifique récitait les versets, ça m'a ému de l'entendre oho.

Après je me suis recouchée, lui par contre est resté sur son tapis de prière un livre coranique à la main entrain de le lire, c'est le son de sa voix qui m'a bercée jusqu'à ce que je m'endorme .

Quand je me suis réveiller à nouveau, il faisait jour et j'étais dans les bras de Mourdjitaba, je ne sais pas comment ça c'est produit n'ai ce que ça signifie, j'ai vite fait de me dégager avant de me rendre sous la douche.

J'étais entrain de me savonner le corps en chantonnant lorsque la porte s'est ouvert à la volée laissant entrer un Mourdjitaba torse nu et serviette à la main dans la douche. J'ai retenu de justesse mon cri de surprise je ne vais quand même pas alerter les deux autres là.

Il reste bloquer quelques secondes à me mater avant de bredouiller un désolé et de sortir. Il m'a dit après qu'il avait oublié qu'on partageait la chambre.

Dans l'après-midi aussi, alors que je le croyais au bureau, après mon bain pour enlever l'odeur de la cuisine, je suis sortie de la douche en sous vêtements noirs en dentelle au moment où il ouvrait la porte de la chambre, il est aussitôt ressorti, la honte de ma vie, je me suis dépêchée de m'habiller et de déguerpir.

Deux jours plus tard, je me réveillais en sentant son regard sur moi, je me refusais d'ouvrir les yeux, attendant qu'il se lève, la tension sexuelle entre nous deux est à son summum ces derniers jours, je ne sais pas comment on fait pour nous réveiller imbriquer. C'est un vrai supplice que de mater son torse tous les jours sans rien faire d'autre, les matins, j'en profite au maximum en faisant semblant de dormir........

-je sais que tu ne dors pas lance t il en me tirant de mes pensées.

J'ouvre doucement les yeux et le voie entrain de m'observer avec avidité.

-pour quoi tu nous inflige ce calvaire demande t il en se serrant davantage à moi.

De son doigt, il trace les courbes et contours de mon corps sans hâte, ce simple toucher est grisant et agit comme un aphrodisiaque sur mon corps, la température monte d'un coup, j'ai chaud, et je suis toute rouge.

-Ah Safiatou, que vais-je bien pouvoir faire de toi soupire t il en me regardant avec avidité, ce regard qui me brûle.

Il me caresse le cou, puis avec sa bouche, il m'y fais deux suçons qui m'ont électrocutés. Je pose timidement ma main sur son torse. De son pouce, il me caresse la lèvre inférieure, j'ouvre la bouche haletante, il me mord le lobe de l'oreille avant de tracer un sillon jusqu'au coin de ma bouche où il pose un baiser, et repart en sens inverse, lorsqu'il me lèche l'oreille en faisant entrer sa langue, je me cambre offerte dans ses bras. Il me retourne et se met au dessus de moi, il se penche vers mon visage jusqu'à ce que nos deux soufflés ne fassent qu'un, il frotte nos deux nez collés, j'entre ouvre déjà mes lèvres dans l'attente de la suite, il sourit satisfait.

-que veux-tu que je fasse dis le moi, tes désirs sont des ordres princesse.

Je le regarde hagarde, je ne sais pas mais qu'il continue, toutes mes fonctions réflexives m'ont quittées depuis bien longtemps.

-continue je souffle.

-sois plus explicite.

Pour toute réponse, je l'attrape par la nuque et pose mes lèvres sur les siennes, enfin.
Il me dévore carrément la bouche, nos langues dansent, s'enroulent, se caresse, se lâchent, se retrouvent, à bout de souffle, il me mord la lèvre inférieure et mon corps réagit immédiatement en me collant à lui. Il m'enlève mon haut de pyjama (constitué d'un débardeur hello kitty plus short), sous lequel je ne porte rien en dessous, même si je suis mince, j'ai des seins énormes que je n'aime pas trop, mais lui il a l'air d'un enfant devant sa plus aimée friandise, il est béât. Il m'embrasse à nouveau au cou, continue avec ses baisers mouillés jusqu'aux alentours de mes seins avant de s'arrêter, il lève la tête me regarde, sourit d'un air espiègle avant de se pencher à nouveau, au moment où il prend l'un de mes mamelons dans bouche, il fait entrer aussi un de ses doigts dans mon sexe.

-WOUY SAMA NDEYE, ça m'a franchement échappé.

Je ne l'ai même pas sentie diriger sa main là bas. Il me suce le sein sans répit, tout en me doigtant là bas, je lance des gémissements sourds, ma sallite sisassi, il m'enlève carrément le short qui rejoint le sol comme tout ce qui était sur le lit, et continu de faire ce qu'il était entrain de me faire.

Un premier coup est donné à la porte, je grogne, puis un second.

-Mon chéri, c'est la voix de Dame belle-mère

-Mourdjitaba je dis.

-Elle vas partir il me répond alors qu'il ajoute un doigt à celui qui était déjà en moi. Je retiens un autre cri, alors que je n'en peux plus et je n'ai envie qu'il éteigne ce feu en moi qu'il a lui même attisé.

-Mon chéri le petit déjeuner est servi dit-elle cette fois en ouvrant la porte à la volée.

Je ne vous dis pas, la honte de ma vie.

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