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L'artiste ivoirienne Claire Bahi confesse avoir eu recours à la dépigmentation. Une erreur qu'elle regrette aujourd'hui tout en invitant les femmes à arreter cette pratiques dangereuses.

 

La dépigmentation est une pratique très répendu chez les femmes en Afrique de l'Ouest. Aucune couche n'est épargnée tant le phénomène est incrusté dans les mentalités avec cette croyance qui veut que pour être (ou paraître) belle, il faut avoir la peau claire.

C'est donc sans surprise quand on apprend que la plupart des artistes usent de produits éclaircissants poir "soigner" leur images et Claire Bahi, l'auteure de "Jolie maman viens danser", n'a pas échappé pas à cette règle.

Aujourd'hui, elle exprime cependant ses regrets arguant que si c'était à refaire elle n'y toucherait plus.

« Je n'ai jamais été noire, j'ai toujours été marron mais il est vrai que je l'ai fait. Aujourd'hui, je regrette de m'être dépigmentée, je ne le fais plus ».

Bien qu'elle affirme qu'elle n'est plus dans cette logique de décapage de la peau, l'on pourrait se demander si vraiment elle a compris l'impact que les produits dits éclaircissant ont sur la peau.

« Les savons éclaircissant ne blanchissent pas en réalité, ils te nettoient et tu brilles. C'est ce que je crois. Je n'encourage pas la dépigmentation mais j'encourage mes sœurs, qu'elles soient marrons, noires ou claires à se rendre leur teint propre », dit-elle.

Elle semble fait une différence entre éclaircissement et dépigmentation mais au moins elle a le mérite de reconnaître les danger liés à cette pratique et d'inviter ses soeurs à rester naturelles.

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