Plus de trente ans après les faits, l'affaire de la petite martyre de l'A10 est sur le point d'être résolue.

 

Retour en 1987. Le 11 août, une petite fille inconnue de 4 ans est retrouvée morte en bordure d'autoroute, dans le Loir-et-Cher. Elle devient ainsi la "martyre de l'A10". Ce n'est qu'en 2018 que le mystère a été éclairci avec l'identification et la mise en examen des deux parents à Villers-Cotterêt, dans l'Aisne, pour meurtre et recel de cadavre.

 

Depuis, les langues se délient. Les témoignages de proches de la famille se multiplient. Plusieurs voisins décrivent Halima, la mère, comme "discrète" et "froide""Quand j'ai appris ce drame, je n'ai pas si étonnée que ça. Il y avait quand même quelque chose de louche dans cette famille. Cette femme avait un mal-être, elle était toujours triste, et assez perturbée", déclare même une voisine à Europe 1.

Le père et la mère de la petite Inass, car c'était le prénom de "la martyre de l'A10", sont séparés depuis l'an 2000. Halima, la mère, vit seule dans l'Aisne alors que le père a déménagé en région parisienne. Un autre proche, un homme qui a été au collège avec un fils de Halima, décrit la mère comme une louve protectrice. "Il ne fallait pas toucher à ses enfants, ne pas les taper, ne pas les insulter. Elle se mettait en première position pour défendre ses enfants", avoue-t-il. Pour le moment, les parents n'ont pas avoué le crime

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