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L'équipe d'analyse des données de Liverpool est l'une des plus sophistiquées du football mondial, et au-delà de l'identification des cibles, elle met également en évidence les "victimes de pressing" sur le terrain.

Une longue et excellente lecture d'Adam Crafton de The Athletic, mardi, a détaillé l'influence croissante de l'analyse des données dans le jeu moderne, avec les Reds comme principaux partisans.

Le club a nommé le Dr Ian Graham, un expert en physique théorique, et Will Spearman, un ancien chercheur en sciences nucléaires, dans l'équipe qui soutient Michael Edwards.

Le séjour de Graham à Liverpool est antérieur à celui de Jurgen Klopp, le Fenway Sports Group utilisant l'algorithme du diplômé de Cambridge pour identifier l'Allemand comme le bon candidat pour succéder à Brendan Rodgers en 2015.

Mais aujourd'hui, lui et les analystes de données du club travaillent aux côtés de M. Klopp dans un large éventail de tâches qui incluent le recrutement et la préparation tactique.

Crafton s'est entretenu avec une "source de Liverpool" qui lui a expliqué comment les Reds utilisent les données pour mettre en évidence les domaines clés à exploiter sur le terrain, y compris l'identification des "victimes de pressing".

"Ces gars sont phénoménaux. Je n'aimerais pas jouer aux échecs contre eux", expliquent-ils.

"Une des choses impressionnantes : ils peuvent calculer la vitesse à laquelle l'adversaire se déplace et contrôle la balle.

De là, nous pouvons identifier les "victimes" de la pression et dire à nos joueurs de faire pression sur des adversaires spécifiques".

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Klopp dépendant fortement d'un jeu pressant, cela va sans aucun doute bénéficier à leur approche des jeux, le but de Naby Keita à la première minute de la correction 5-0 infligée à Huddersfield l'année dernière en étant un exemple parfait.

Le gardien de but de Huddersfield, Jonas Lossl, a donné le ballon à Christopher Schindler peu après le coup d'envoi, et avant que le défenseur central ne puisse se retourner et faire la passe, il a été assailli par Keita et Daniel Sturridge.

Le ballon a fini dans les mains de Mohamed Salah, qui l'a joué rapidement pour que Keita puisse tromper Lossl et prendre une avance de 1-0 ; Schindler a été, en fait, la victime.

Ailleurs, Crafton note que cette vision analytique est mariée à un test oculaire plus traditionnel, détaillant comment un recruteur a repéré la tendance de Brighton à sauter sur chaque coup franc direct, ce qui a incité Philippe Coutinho à marquer un but sous le mur en 2017.

C'est, en substance, la raison pour laquelle Liverpool a connu un tel succès, avec des chiffres qui ne sont pas le tout, mais qui constituent clairement une partie extrêmement importante de leur planification.

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