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Les Lakers ne sont plus qu'à une victoire des finales NBA, dix ans après les dernières, remportées en 2010 avec un certains Kobe Bryant, décédé dans un accident d'hélicoptère en janvier. Portés par 34 points d'Anthony Davis et LeBron James, déterminant dans le money-time, ils ont vaincu (114-108) Denver qui va devoir encore réussir une remontée fantastique pour rester en vie, comme ils l'ont fait Utah puis les Clippers lors des tours précédents après avoir été menés 3-1 à chaque fois.

La force de l'habitude et leur basket remarquable, notamment sur le plan offensif dans le sillage de Jamal Murray, encore redoutable (32 pts, 8 passes), a de quoi leur donner quelques certitudes. Mais en attendant c'est bien L.A. qui est en position très favorable.

Ce succès fut encore compliqué à obtenir, même si l'équipe californienne a constamment mené au score. Elle n'a jamais pu vraiment s'échapper: à chaque run de 7-8 points enchaînés, Denver a su répondre par un autre. Mais elle a eu le mérite de ne jamais douter ni de laisser son adversaire inverser cette tendance répétée.

Davis a incarné cet état d'esprit. Il a débuté avec un 7/7 aux tirs (pour finir à 10/15), avant  de faire peur à tout son camp en se tordant la cheville gauche à la réception d'un tir au 4e quart-temps. Il a serré les dents et assuré la victoire avec deux ultimes lancers francs et un rebond qui a éteint les espoirs adverses.

Quant à LeBron James, tout proche d'un nouveau triple-double (26 pts, 9 rbds, 8 passes), il a pris ses responsabilités en toute fin de match, en allant chercher les lancers francs en pénétration et en défendant efficacement sur Jamal Murray, LE gros danger des Nuggets qui avaient Nikola Jokic en demi-teinte (16 pts, 7 passes) sur ce 4e match. Le Serbe devra être fort au suivant samedi, car Murray ne pourra pas faire un miracle tout seul.

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