Avec le changement intervenu dans l’affaire, notamment avec le départ du juge Malick Lamotte qui avait le dossier au profit du juge Samba Kane et des avocats commis d’office pour défendre certains prévenus sans conseils, le tribunal a renvoyé au 14 mars prochain, le procès de l’imam Ndao et Cie, poursuivis pour « apologie du terrorisme » entre autres délits. Les prévenus poursuivis pour : «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et blanchiment de capitaux dans le cadre d’activités terroristes, en bande organisée, d’actes terroristes par menace et complot et d’apologie du terrorisme et financement du terrorisme en bande organisée» dont trois dames sont : Imam Alioune Ndao, Coumba Niang, Amie Sall, Alioune Badara Sall, alias imam Aly, Marieme Sow, Daouda Dieng, Matar Diokhané, Omar Yafa, Latyr Niang, Ibrahima Hann, Moustapha Diatta, Alpha Diallo, Mamadou Moutapha Mbaye, Oumar Keita, Lamine Coulibaly, Mouhamed Ndiaye Alias Abou Youssouph, Boubacar D. Ndiaye, Mor Mbaye, Mouhamadou Seck, Ibrahima Mballo, Alias Abou Moussa, Cheikh Ibrahima, Alias Abou Kharitt, Pape Goulibaly, El Hadji Mamadou Bâ, Ibrahima Ndiaye, Abdou A. Mbacké Bao, Ibrahima Diallo, Alias Abou Omar, Abou Aziz Dia, alias abou Zouher, Mouhamadou Mballo, Abou Diallo, alias Abou Diendéne. Appelé devant la barre, tous les prévenus ont répondu présents et certains sont entrés en connaissance de leurs conseils. Les avocats constitués par la procédure, c’est-à-dire pour défendre les prévenus exigent la comparution du chef d’escadron, le capitaine Issa Dia de la Section de Recherche de la Gendarmerie et du commissaire Ibrahima Diop, chef de la division des Investigations criminelles (Dic), à titre de renseignement. Ce que le procureur de la République a purement et simplement rejeté, parlant de «demande fantaisiste» qui mérite ne pas être acceptée». La défense par le biais de Me Massokhna Kane, dit être étonné que le parquet qualifie leur demande de fantaisiste. En sus, des conseils ont formulé la demande de liberté provisoire de certains, parce que rien ne leur retient en détention. Comme Omar Keita. Ce que le ministère public a aussi rejeté parlant de «troubles à l’ordre public».

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