Devenu un titulaire indiscutable des Girondins depuis un an et demi, Youssouf Sabaly a fait le choix l'été dernier de s'engager définitivement à Bordeaux histoire de ne plus être un éternel joueur prêté par le Paris Saint-Germain. Lucide et déterminé, il a désormais envie de gagner en régularité pour aider son équipe à retrouver l'Europe, après une première partie de saison délicate où les désillusions se sont enchaînées pour les Bordelais.

Que retenez-vous de cette défaite au Vélodrome, où Bordeaux a eu des difficultés dans le jeu ?

Youssouf Sabaly : Beaucoup de déception car en première période on avait un visage méconnaissable, on a subi durant toute cette mi-temps avec une possession forte pour eux. Au niveau de la récupération on n'y était pas, tout comme pour se trouver avec le ballon. C’est ce qui nous a grandement fait défaut sur cette rencontre.

Un nouveau test se profile avec Nice, un adversaire qui vous talonne au classement...

C’est clairement un concurrent direct, très proche au classement. C’est très important pour nous, on a coché cette rencontre sur nos calendriers depuis un moment, surtout qu’on évoluera à domicile. Il faut absolument gagner. Leur long voyage en Coupe d’Europe (à Moscou) peut jouer mais on ne s’appuie pas sur ça, on va compter sur nos propres qualités avant tout.

Comment s’est passé l’arrivée de Gustavo Poyet, aux commandes de l'équipe depuis maintenant un mois ?

C’était compliqué avant qu’il vienne, il s’est très vite intégré avec une facilité et une aisance qui lui ont permis de ne pas perdre de temps. Ça se passe bien avec lui, en plus il parle vraiment bien français et pour la compréhension de ses consignes cela a été très vite assimilé. C’est un avantage, c’est certain.

Comment expliquer avec un peu de recul ces trois mois où Bordeaux a totalement plongé ?

Comme j’ai pu le dire avant, j’avais un manque de régularité et il faut que je continue à bosser pour trouver cette constance. Sur le plan collectif, je pense que la réussite nous a cruellement abandonné sur la fin de la première partie de saison, beaucoup d’éléments étaient contre nous, c’était compliqué oui. Je ne veux pas tout remettre en cause mais dans tous les compartiments du terrain, dans les deux surfaces, la chance n’était pas au rendez-vous. Maintenant, il faut aller de l’avant et continuer à viser nos objectifs.

Qu’est-ce qui vous a fait le plus de mal entre l'élimination en Coupe d'Europe par Videoton et le 6-2 au Parc des Princes ?

On est tous des compétiteurs et je pense que ces deux rencontres nous ont fait beaucoup de mal, peu importe le contexte. À chaque fois on veut bien faire et on se doit de mettre tout en oeuvre pour. Je ne pense pas que ce soit comparable pour ce qui est de la Coupe d’Europe et du championnat, surtout quand on a joué début août et que l’équipe n’était pas encore réglée, même si cette élimination, au final, est impardonnable.

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