Leonard Sebarinda et sa fille Jeanette Chiapello ne s’étaient pas revus depuis la tragédie du génocide rwandais en 1994. Elle était alors âgée de deux ans.

Lorsque des villageois la découvrirent dans la désormais tristement célèbre église Nyamata, en vie à côté des cadavres de sa mère, de son frère et de sa soeur, ils la placèrent dans un orphelinat.

Par la suite, la petite Beata avait été placée sur une liste d’enfants à adopter et envoyée en Italie. N’ayant pas plus d’informations sur les aboutissants de sa fille, son père Leonard Sebarinda s’était résolu à ne plus jamais la revoir.

Vers 2007 environ, au terme d’un véritable travail de détective, son frère parvint à retrouver le nouveau nom de sa soeur et son courriel.

Le mois d’octobre 2017 marqua le retour de Jeanette, désormais mariée à un Italien et mère de deux enfants, dans son pays natal. Elle y vit pour la première fois son père depuis 23 ans.

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