L’Afrique a mal à son cinéma. Les films restent à l’état de songe dans la tête des cinéastes privés de ressources. Raison de plus pour saluer l’œuvre lumineuse et colorée du cinéaste sénégalais Mansour Sora Wade. Après plus de quinze ans de carrière, le voilà enfin parvenu à concrétiser son rêve de long-métrage… Depuis des lustres, un brouillard maléfique recouvre un village de pêcheurs: sacrifices, prières ou vœux pieux, rien n’y fait! Jusqu’au jour où Mbanick, le fils du marabout mourant, ose défier les esprits et rend le soleil aux siens. Son devoir accompli, Mbanick peut enfin déclarer son amour à Maxoy, pour le plus grand dépit de Yatma, son meilleur ami… «Le prix du pardon» constitue un essai de transposition cinématographique très réussi d’un récit typique de la société à culture orale qui prévalait autrefois en Afrique.
NDEYSAAN, Sénégal, 2001, couleur, 1h30; programme n°101
Acteurs :
Hubert Koundé (Yatma),
Rokhaya Niang (Maxoye),
Gora Seck (Mbanik),
Alioune Ndiaye (Amulyakaar),
Nar Sene (Peer Ndiaye),
Thierno Ndiaye Doss (Adou Seck),
James Campbell (Baye Sogui),
Diénaba Niang (mère de Mbanik).
Première sortie : 6 mars 2002 (France)
Réalisateur : Mansour Sora Wade
Langue : Wolof
D'après l'œuvre originale de : Mbissane Ngom
Chanteurs : Youssou N'Dour, Wasis Diop, Loy Ehrlich & Wasis Diop
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