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Yann Koko, comédien et humoriste: « Je suis passé de rigolo de la famille à rigolo international »

Taquiner ses proches, faire des vannes en public, sont ancrés en lui depuis son enfance. Yann Koko fait partie aujourd’hui des humoristes gabonais qui sont parvenus à transformer leur talent en un métier. Son abnégation et sa rigueur lui ont permis de décrocher une invitation à la saison 3 du célèbre show télévisé « Le parlement du Rire », véritable rendez-vous de l’humour sur le continent. Depuis le 02 avril, il s’est invité dans notre quotidien avec la série « Kongossa Télécom ». Le comédien s’est prêté à notre jeu de questions-réponses, non sans humour, pour nous parler de lui et de son actualité.

Bonjour Yann Koko, merci pour ta disponibilité, comment te portes-tu ?

Je me maintiens comme un chef d’Etat africain au pouvoir.

Il est rare qu’un artiste utilise son nom à l’état civil pour sa carrière. Yann Koko est-il ton nom de famille ou un nom de scène ?

C’est mon nom de scène car mon nom de famille est difficile à écrire et à prononcer (rire).

Comment est née cette passion pour l’humour ?  Est-ce depuis l’enfance ? Raconte-nous.

Cette passion est née  dès mon plus jeune âge. Il faut dire que je passais la majeure partie de mon temps à me moquer des autres, en particulier mes frères et sœurs à la maison. Ils étaient mon premier public à qui j’offrais des prestations à guichets fermés dans le salon de mon père. Ce qui m’a valu selon mon père l’étiquette de « rigolo de la famille ».

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Faire de cet art un métier n’est pas donné à tout le monde, quel a été le déclic ?

Le déclic est intervenu lors de ma participation aux différents ateliers de formations sur les métiers de l’humour pour le show télévisé « Eclats de rire » en 2012. À  partir de là, j’ai décidé d’en faire un métier.

Comme tout métier, il y a des difficultés et être humoriste ne t’épargne pas. Comment parviens tu à tirer ton épingle du jeu ?

Les difficultés existent mais l’amour que j’ai pour cet art m’empêche de baisser les bras.

Les gabonais et l’humour sont très liés depuis des années, c’est un art très apprécié par ces derniers. Malheureusement il est quelque peu négligé et pas assez mis en valeur. Ton sentiment là dessus ?

C’est un de mes plus gros challenge. Celui de rehausser le métier de l’humour dans mon pays et qu’il soit un vrai patrimoine culturel, une véritable source de revenu pour moi et mes frères humoristes.

 
« J’ai grandi en professionnalisme et en expérience »

 

Entre humoristes essayez-vous d’en discuter de temps en temps afin de trouver des solutions et améliorer les choses ?

Grace à mes bonnes relations avec mes frères humoristes nous allons tout faire pour atteindre cet objectif.

Tu t’es produit récemment dans ‘‘Le parlement du Rire ’’ présenté par Mamane, Digbeu Cravate, Gohou Michel et Charlotte Ntamak. Comment as-tu réussi à être sélectionné pour ce rendez-vous qui réunit les meilleurs humoristes africains ?

Au début de chaque saison, les humoristes envoient leurs textes et les soumettent au jury, qui lui, retient les meilleurs pour le passage à l’émission télévisée. C’est comme cela que j’ai pu être calé pour la saison 3. Grâce à ma bonne prestation sur cette saison j’ai été retenu pour la saison suivante.

Quel est la valeur ajoutée que « Le Parlement du Rire » a pu t’apporter dans ta carrière d’humoriste ?

Comme valeur ajoutée, on peut dire que j’ai grandi en professionnalisme, en expérience et je suis passé à une vitesse de croisière de rigolo de la famille à rigolo international.  (rire)







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