Avec 70.000 cas estimés en France par an, le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers masculins. Mais repéré assez tôt, il se guérit dans 90% des cas.
Le cancer de la prostate correspond à la prolifération anormale de cellules au niveau de la prostate, une glande masculine grosse comme une châtaigne et située sous la vessie. Il peut, comme la plupart des cancers, s’étendre à d’autres parties du corps lorsque des cellules se détachent de la tumeur originelle (métastases).
Quels sont les symptômes ?

Au début, aucun symptôme n’est perceptible.

Au fil du temps, l’urètre, qui transporte l’urine, peut être comprimé par le gonflement de la prostate. En découlent des troubles urinaires comme une impossibilité de se retenir, une diminution de la force du jet, un besoin fréquent d’uriner ou encore une impossibilité à uriner. Il est également possible de souffrir d’éjaculations douloureuses ou de troubles de l’érection.

A un stade plus avancé, du sang peut apparaître dans le sperme. La tumeur grossit, se propage à d’autres parties du corps et il est possible de ressentir des douleurs osseuses (dos, hanches, cuisses…) et une augmentation du risque de fracture.
Que faire en cas de doute ? Faut-il et comment dépister ?

Le dépistage se fait par toucher rectal mais aussi par dosage dans le sang de l’antigène spécifique prostatique (PSA). Si le test est positif, alors le patient subit une biopsie afin de confirmer le diagnostic, chose qui se produit quasiment tout le temps puisque 80% des hommes de 80 ans ont un cancer de la prostate. Ceci ne signifie toutefois pas qu’ils en mourront. Des examens complémentaires peuvent être proposés pour évaluer l’extension de la maladie comme l’IRM ou la scintigraphie osseuse.

(Sciences et Avenir)

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