Une grève d’ampleur des transporteurs routiers au Brésil commençait vendredi à clouer des avions au sol et à paralyser des secteurs entiers de l’économie, en dépit de l’annonce la veille par le gouvernement d’un accord sur une trêve de 15 jours.
Au cinquième jour de ce mouvement contre la hausse du prix du diesel, de nombreuses routes restaient bloquées par des barrages dans tout le pays, ainsi que l’accès aux raffineries, la plupart des stations-service de nombreuses grandes villes étant à sec.

La préoccupation est montée d’un cran avec l’annonce de l’annulation des premiers vols à l’aéroport de Brasilia, dont deux internationaux, les réserves kérosène étant épuisées.

La compagnie américaine American Airlines a décidé d’annuler un vol en provenance de Miami qui aurait dû atterrir à Brasilia dans la matinée, ainsi que celui du soir qui devait repartir de la capitale brésilienne à destination de la Floride.

La situation était également critique dans d’autres aéroports du pays et de nombreux avions pourraient être cloués au sol rapidement en l’absence de ravitaillement.

 

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