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Expliquant le rôle majeur de Laurent Gbagbo dans le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire, Bernard Houdin a failli violer un secret. Le conseiller spécial de Laurent Gbagbo n’a pas hésité à faire savoir que la libération de l’ex-chef de l’Etat ivoirien n’est qu’une question de temps. « Au mois d’octobre, le président Laurent Gbagbo sera déjà sorti de prison », a confié l’homme sur RFI ce dimanche matin.

Interpellé par le journaliste Alain Foka pour donner plus de détails, Bernard Houdin n’a pas souhaité en dire plus. Pour le conseiller de Laurent Gbagbo, le père de Michel Gbagbo demeure un acteur important de la politique ivoirienne. A ce titre, sa libération pourrait booster le processus de réconciliation dans notre pays. Sur la question justement, Touré Mamadou, porte-parole du RDR, a fait savoir que le sort de l’ancien président ne dépend pas de l’Etat de Côte d’Ivoire.

« Le sort de Laurent Gbagbo échappe totalement à la Côte d’Ivoire. Quelle que soit la décision qui sera prise par la CPI, nous nous plierons tous », a-t-il indiqué, ajoutant qu’il n’y a pas de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire. Une thèse rejetée par la suite par Bernard Houdin à sa reprise de parole.

« La Côte d’Ivoire est partie prenante dans le transfert de Laurent Gbagbo à la CPI. Aujourd’hui le dossier est clos. Le procureur a été incapable de sortir la moindre preuve. Nous connaissons les efforts déployés par le président Ouattara et ses gens pour bloquer la sortie de Laurent Gbagbo », a-t-il dénoncé.

David YALA