Le racisme est une idéologie qui, partant du postulat de l'existence de races au sein de l'espèce humaine1, considère que certaines catégories de personnes sont intrinsèquement supérieures à d'autres1. Le lundi 09 mai 2016 en France, des associations antiracistes ont exhorté le Président François Hollande à créer un "musée de l'esclavage" en France. Jeune Afrique nous en parle. Le racisme et l'esclavage au musée Le racisme et l'esclavage que cela a entraîné dont l'histoire de l'Afrique porte la marque sera, à la demande d'organisations antiracistes, maintenus mais cette fois dans un musée. Gardés ainsi au frais et réservés aux touristes de toute race, le racisme se verra à l’œil nu dans ce musée sous la forme de symbole grâce à l'exposition des chaînes et autres matériels qui restreignaient la liberté des Noirs sous l'esclavage. A la veille de la journée commémorative de l'esclavage en France, ces associations avaient lancé l'appel au Président français François Hollande. Les mémoires de la Traite Négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions étaient à l'ordre du jour: « Ce 10 mai 2016, le chef de l’État a l’occasion de faire preuve de la hauteur de vue qui fait souvent défaut aux responsables politiques français lorsque le passé douloureux est évoqué » en annonçant « l’ouverture d’un musée de l’esclavage dans l’Hexagone », soulignent SOS Racisme et le Cran (Conseil représentatif des associations noires de France) dans un communiqué rendu public le 9 mai. Ce dernier rappelle également que la loi Taubira reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme des crimes contre l’Humanité a été votée il y a quinze ans, et que plusieurs associations « attendent la réponse ou la non-réponse » du gouvernement quant à la question des réparations. Pour rappel, cette loi a été promulguée le 21 mai 2001 et reconnaît la traite et l'esclavage comme des crimes contre l'humanité. Elle est dite loi Taubira, du nom de Christiane Taubira, députée au Parlement français, 1re circonscription de Guyane1, rapporteure de la loi, est une loi mémorielle française concernant la reconnaissance comme crime contre l'humanité des traites et des esclavages pratiqués à partir du xve siècle sur les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes. Réparations et Pardon Pour pardonner aux Occidentaux colonialistes blancs, les peuples ayant subi les morsures du racisme à travers l'esclavage s'organisent pour demander réparation pour nombreux dommages causés aux victimes par ces horreurs de l'histoire de l'humanité. Certes, l'Abolition de l’esclavage nécessite un devoir d'oubli, mais au lieu de cela, des programmes pour les réparations sont en train d'être concoctés sur ce sujet:« un comité d’études va être constitué », qui « travaillera en relation avec des spécialistes de la question de la traite, avec la Cité de l’immigration ainsi qu’avec d’autres associations », précise la Licra (la Ligue Internationale contre le Racisme et l'Antisémitisme). En marge du programme d’action pour les réparations, diverses revendications, parmi lesquelles la mise en place d’une fondation pour la mémoire de l’esclavage, abondée par l’État et les entreprises ayant bénéficié de la traite, l’instauration d’un jour férié le 10 mai, un travail sur les programmes scolaires, ou encore la lutte contre les violences policières, sont mises sur la table des échanges avec le colonisateur: « On ne peut plus parler d’esclavage sans parler de réparations », estime Louis-Georges Tin du Cran (le Conseil Représentatif des Associations Noires). En 2006, l’ancien président Jacques Chirac avait fait du 10 mai une journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. L’esclavage a été officiellement aboli en France en 1848. Quand on sait que dans la pratique, il serait impossible de quantifier le prix du sang versé des Africains par exemple, dont l'hémorragie ne cesse de s'écouler, et celui des âmes arrachées à l'Afrique et déportées à la Haye en plein 21è siècle par les descendants des colonialistes d'hier, face à la gymnastique exécutée ici par ces associations à la fois traumatisées et belliqueuses, il faut prendre du recul et réaliser que le racisme et l'esclavage n'ont pas encore disparu des pratiques des Impérialistes occidentaux. La Traite Négrière a enfanté l'Esclavage qui a son tour a engendré la Colonisation qui elle mettra au monde le Néocolonialisme. L'Afrique n'a eu aucun répit pour qu'on parle de fin de l'esclavage; il n'y a que changement de notions impérialistes et de méthodes, mais non arrêt définitif des maux de cette nébuleuse que constitue l'Impérialisme occidental. Que vont alors revendiquer comme réparations ces naïves et désolantes associations doublement enchaînées? Un esclave lié par d'horribles chaînes sans cesse renouvelées peut-il espérer une réparation de la part de celui qui réfléchit à la meilleure des chaînes possibles qui ôterait tout mouvement à l'esclave? Eh bien oui, la seule réparation possible sera de souder efficacement les parties pendantes de la chaîne afin qu'elles tiennent solidement pour ne plus jamais se rompre. Seuls des humains peuvent compatir et affranchir leurs semblables enchaînés avec l'aval du Ciel, mais pas un monstrueux système: l'Impérialisme. Transporter le racisme et l'esclavage dans un musée en France et obtenir des réparations faites de dividendes des mains du colon avec l'argent du contribuable africain que génèrent les matières premières du continent, il faut éprouver un minimum de honte si la pitié pour soi-même et la peur de brader la dignité de tout un continent font défaut. Que celui qui n'a pas peur ni pitié ait au moins honte de Lire la suite sur : https://www.afrique-sur7.fr/372003-racisme-et-esclavage-des-africains-museles procéder de la sorte.

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