Son nom vous est inconnu. Et pourtant. A 38 ans, Nima Elbagir, fait partie de ces grands reporters qui ne craignent pas les terrains à risque et qui arpentent les zones de conflit avec passion, dans le seul but d'informer.

Cette journaliste née au Soudan, musulmane sunnite élevée au Royaume-Uni, n'en est pas à son coup d'essai. Après une enfance privilégiée et un diplôme à la London School of Economics, cette fille d'un créateur de journal soudanais [El Khartoum dans les années 1980] et d'éditrice, débute au sein de l'agence anglaise Reuters, en 2002, où elle couvre le conflit au Darfour.

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"C'est plus facile de parler à quelqu'un qui vous ressemble et qui comprend d'où vous venez", confiait-elle à l'époque à l'Evening Standard, un quotidien londonien. "Je suis chanceuse, je me sens partout chez moi", ajoute-t-elle également au Guardian. "Ma couleur de peau ne m'a jamais posé de problème. J'ai la capacité de me rendre invisible dans tellement de communautés. Je ne ressemble pas à une correspondante de CNN. Et je ne parle pas comme une Soudanaise."

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