AVANT PROPOS
Enfin, nous terminons notre dossier sur « la cantine en milieu solaire à l’école primaire ». C’est un devoir pour nous d’aborder ce sujet aussi essentiel puis indispensable l’éducation et l’apprentissage à l’école de nos enfants. Comme Mme la Ministre de l’Education Nationale l’a dit » l’objet principal des cantines est de réduire la faim et améliorer l’alphabétisation de l’enseignement primaire en particulier chez les filles. » Bien entendu toute œuvre n’est jamais parfaite. Alors celle-ci ne saurait rester sans aucune critique. Ainsi, nous invitons toutes les personnes susceptibles d’apporter une contribution ; que leurs contributions seront les bien venues. Il nous reste vivement de souhaiter bonne lecture de ce dossier pour encourager les uns et les autres à mieux connaître l’importance de la cantine en milieu scolaire.
REMERCIEMENTS
De prime abord, nos remerciements s’adressent à Dieu, notre Père, lui qui nous à protégé et bénit afin que ce travail ne soit pas en vain.
Nous adressons notre reconnaissance à tous ceux qui de près et de loin ont contribué à notre formation, car la réalisation d’un travail scientifique n’est jamais l’œuvre d’un seul individu.
De nombreuses personnes y ont participé par des soutiens tant moraux, matériels. Nos remerciements vont à l’endroit de l’administration du CAFOP de Biétri et en particulier au Professeur Mr SORHO BAKARY qui en dépit de ses multiples travaux a voulu bien diriger ce travail.
Ses directives méthodologiques ses remarques et suggestions ont largement contribué à l’élaboration de ce travail. Qu’il veuille agréer l’expression de notre profonde reconnaissance.
Nos sentiments de reconnaissance et de remerciements s’adressent également au Directeur et aux enseignants de l’EPP ASSAMOI ALPHONSE et leurs élèves.
Ensuite notre profonde gratitude s’adressent aux responsables de la cantine de cette école ; et que tous ceux ou celles dont les noms ne sont pas mentionnés sur cette page, sentez vous cordialement remerciés et soyez rassurés de notre affection.
LISTE DES TABLEAUX
LES SIGLES
DNCS : Direction Nationale des Cantines Scolaires
FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
PAM : Programme Alimentaire Mondial
PAS : Programme pour L’Alimentation Scolaire
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance.
USAID : Agence Américaine pour le Développement International.
SOMMAIRE
AVANT PROPOS
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Généralités sur la cantine
I-) Historique sur la cantine
II-) Contexte national
II.1) contexte1
II.2) contexte2
DEUXIEME PARTIE : Méthode d’étude
Les objectifs
II. ) Milieu d’étude
II.1) Matériel
II.2) Matériel technique
II.3) Méthode d’étude
III.4) Choix de l’école
IV.) Echantillonnage
V.) Questionnaire
TROISIEME PARTIE : résultats – analyses- discussion-suggestions
C-1) l’impact sur la scolarisation et l’assiduité
C-2) L’impact sur l’apprentissage
C-3) Les insuffisances de la cantine
C-3.1) les prestations de mauvaise qualité
C-3.2) les risques liés au fonctionnement de la cantine
D-) les suggestions
E-) les actions de la DNCS et les résultats dans les écoles.
E-1) Création et fonctionnement d’une cantine
E-1-1) le rôle d’une cantine
E-1-2) Création d’une cantine scolaire
E-2) Gestion et suivi de la cantine.
E-3) les rationnaires à l’école primaire
F-) recommandations et responsabilités pour améliorer les cantines
G-) perspectives
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’alimentation scolaire n’est pas une nouveauté. Depuis longtemps, des pays mettent en place des cantines dans les écoles, dans le but de favoriser la scolarisation et la fréquentation scolaire, ainsi de fournir un repas aux élèves les plus démunis.
Notre pays n’est pas en reste. Ainsi le Ministère de l’Education Nationale à travers la Direction Nationale des Cantine (DNC), et en partenariat avec le Programma de l’Alimentation Mondial et des cantines scolaires font un objet d’intérêt accru ces dernières années.
Mais quel rôle véritable la cantine peut jouer en plus de ceux cités ci- dessus dans l’éducation de nos enfants ?
La cantine qui pourra se définir comme un local qui dépend d’une école située généralement dans un village à proximité d’une école ou au sein d’une école où les élèves qu’on appelle communément « rationnaires » prennent leur repas à midi.
Mais comment peut –on faire fonctionner une cantine pour une éducation efficiente à travers le programme d’alimentation scolaire(PAS) ?
C’est dans ce cadre qu’un sujet nous a été proposé sous le thème « LA CANTINE SCOLAIRE A L’ECOLE PRIMAIRE ». Autrement comment la cantine à la l’école primaire pourrait être utile dans la formation des apprenants ? L’on pourrait se demander si :
Outre l’introduction et la conclusion notre travail s’articulera autour de trois points.
PREMIERE PARTIE : Généralités sur la cantine
A l’origine meuble de voyage, puis magasin la cantine est aussi depuis la fin du XIX siècle un lieu où l’on sert à boire et à manger aux personnes d’une collectivité et plus récemment, un service généralement subventionné de restauration collective.
La cantine se différencie du restaurant par le fait que ses repas sont gratuits ou bon marché, ou une partie du coût étant pris en charge par la collectivité ou l’employeur.
Aujourd’hui, la cantine concerne toutes les classes d’âge et se retrouve sur tous les continents. Elle a un impact social important en termes de santé, d’éducation, de fonctionnement des armées, des prisons, entreprises et écoles.
Elle découle de choix personnel, politique et économique. Les repas qu’elle propose reflètent l’évolution de la société quant aux habitudes alimentaire et diététique.
II.1) contexte1
Selon le programme intégré des cantines scolaire à travers la direction nationale des cantines scolaire( DNCS), le cadre socio politique de la Côte d’Ivoire a été soumis à des bouleversements interrompus aux quatre coins du pays. Ce phénomène est illustré par le nombre d’écoles primaires en mesure de fonctionner dans le pays qui est tombé de 8975 en 2001 à 5784 en 2003.
Au cours de l’année scolaire2006 /07 l’optimisme suscité par la perspective de paix a entraîné un mouvement de réouverture des écoles, dont le nombre a atteint 9106 et l’on recensait pour l’année 2009/10 un total de 10009 établissements primaires capables d’accueillir les élèves. Toutefois, à la veille des élections de 2010 et pendant la crise qui leur a succédé, les écoles sont restées fermées. Le programme administré par la DNCS relevant du ministère de l’éducation nationale selon le concept « une école, une cantine » prévoit le transfert graduel de la responsabilité de la gestion du programme d’alimentation scolaire aux communautés par le truchement des comités de village.
II.2) contexte2
Comme exemple, des études sur le terrain rendues publiques sous forme de préambule lors du séminaire sur les cantines les 19 et 20 avril 2012 à Grand-Bassam, ont permis au Ministère de l’Education Nationale de présenter la faim comme l’une des raisons fondamentales de nombreux abandons en milieux scolaire.
Le repas étant inexistant à la mi-journée pour de nombreux petits garçons et petites filles, suivre les cours est un calvaire.
C’est pour lutter contre cette faim que le gouvernement a su mis sur pied sous l’autorité du MEN et par arrêté n° 008 28 Juillet 2000 cette DNCS qui est chargée de la mise en œuvre et du suivi du programme d’installation et d’extension des cantines scolaires
Deuxième partie : Méthode d’étude
Les objectifs de la cantine scolaire sont multiples. Avant de faire notre enquête nous allons énumérer quelques unes sur le thème de notre étude.
I.1) diminuer la faim que ressentent les élèves lorsqu’ils arrivent à l’école, et accroître ainsi leur capacités de concentration et d’attention durant les enseignements.
I.2) Inciter à la scolarisation et à l’assiduité des élèves. Les repas étant délivrés de préférence à l’heure de déjeuner. Ceci à l’avantage d’inciter les enfants à venir à l’école le matin et d’y rester l’après –midi…
II. Milieu d’étude
Notre étude s’est déroulée dans la commune de à Abidjan. C’est une commune assez aisée où vie une population modeste. Elle est située au sud d’Abidjan.
II.1) Matériel
II.2) matériel technique
En Côte d’Ivoire il existe au niveau du Ministère de l’Education Nationale une Direction chargée des cantines scolaire (DNCS).
II.3) Méthode d’étude
Cette étape a consisté à récolté toutes les informations relatives à la cantine scolaire de façon générale et en particulier au primaire.
Nous avons aussi consulté des Conseillers chargés des cantines scolaires, des cantinières sur la préparation des menus…
III.4) Choix de l’école
Pour réaliser cette étude, il fallu que nous travaillons dans une école où se trouve une cantine.
IV.) Echantillonnage
Notre population est composée essentiellement d’élèves d’école primaire de IEP ,et de l’EPP . Compte tenu du temps notre choix s’est porté sur les élèves de la classe de
V.) Questionnaire
Il existe plusieurs instruments pour recueillir des informations. Par conséquent le questionnaire est l’instrument qui nous a permis de recueillir auprès des élèves des informations sur la cantine pour vérifier nos hypothèses. ( voir annexes)
Troisième partie : résultats – analyses- discussion-suggestions
Nous pouvons dire que l’implantation ou l’existence d’une cantine dans une école à un impact sur l’apprenant. Ils sont de trois ordres : l’impact sur la scolarisation, l’assiduité et la capacité d’apprentissage.
C-1) l’impact sur la scolarisation et l’assiduité
Le taux de scolarisation augmente dans les écoles bénéficiaires d’une cantine.(voir les actions de la DNCS)
Cette évolution semble avoir concerné davantage les filles et les garçons, leurs taux de scolarisation de 44% après la mise œuvre du programme d’alimentation scolaire (PAS) et des garçons de 28%.
Aussi, les taux d’assiduité des élèves ont eu une élévation dans écoles bénéficiaires de cantine avec une élévation (Voir les actions de la DNCS)
C-2 L’impact sur l’apprentissage
Les effets de l’alimentation scolaire augmentent les capacités de concentration et d’attention des élèves. Selon le PAM une large étude a démontré que la consommation d’un petit déjeuner à l’école a des effets sur la capacité de concentration et d’attention des élèves. Et la comparaison est nette pour les élèves ayant bénéficié et ceux non bénéficiaires.
Toute fois, les résultats scolaires sont déterminés par un large nombre de facteurs et ne sauraient à eux seuls témoigner une relation de cause à effet entre l’alimentation et les capacités de concentration et attentes des élèves.
C-3 Les insuffisances de la cantine
Même si l’impact de l’alimentation scolaire sur les capacités d’apprentissage des élèves n’est pas à l’heure actuelle pas véritablement démontré, elle y contribue. Les preuves donc convergent suffisamment pou indiquer que les effets d’une absence de déjeuner chez les enfants déjà sous alimentés sont suffisamment graves pour ne pas être pris à la légère.
C-3.1) les prestations de mauvaise qualité
Selon le programme de l’alimentation scolaire, différentes évaluations ont témoigné des problèmes au niveau de la prestation offerte dans al cadre des cantines scolaires. On dénonce :
C-3.2) les risques liés au fonctionnement de la cantine
Dans le contexte de rareté des ressources et d’insécurité alimentaire, la délivrance d’une aide alimentaire peut en outre susciter le volet la corruption. Etant la plupart du temps ciblée sur les nécessiteux, elle peut attiser la convoitise de ceux qui ne bénéficient pas avec l’aide de certains enseignants et directeurs d’écoles.
D-) les suggestions
Pour pâlir à ces insuffisances, il faut donc entre autre examiner
E-) les actions de la DNCS et les résultats dans les écoles.
Selon les statistiques, les écoles pourvues d’une cantine scolaire réalisent un taux de réussite supérieur à 68% au CEPE. Celles qui n’ont pas de cantine ont un taux de réussite qui tourne autour de 59%. Et selon une étude du PNUD en Côte d’Ivoire l’implantation d’une cantine dans une école a pour effet dans les deux ans une évolution sur le travail des enfants.
E-1) Création et fonctionnement d’une cantine
E-1-1) le rôle d’une cantine
Nous pouvions parler de la création d’une cantine sans donner le rôle d’un repas scolaire à l’école primaire. Ainsi les repas scolaires permettent :
E-1-2) Création d’une cantine scolaire
La création d’une cantine scolaire dans un village, une école, relève le plus souvent de la volonté des parents qui après avoir jugé opportun pour l’ensemble de la communauté villageoise ou au sein de l’école construisent eux même un bâtiment.
Après ils adressent une demande à la Direction Nationale des Cantines Scolaires (DNCS) qui délivrent une autorisation d’ouverture et fait une programmation.
Au sein de l’école, le conseil de l’équipe enseignante choisit le gérant de la cantine.
Il s’agit de l’enseignant dont la moralité de fait l’objet de contestation.
Celui –ci reçoit tous les vivres (sacs de riz, cartons d’huile, cartons de poissons et de viande etc.…) alloués à la cantine.
Il remettra ensuite tout le lot à la cantinière. A de ce gérant officie, la communauté villageoise désigne elle-même un second gérant qui la représente.
Le collectif des parents d’élèves ou le comité de gestion(COGES) de l’école, désigne à son tour une fille et son assistante comme cantinière. Ce sont-elles qui font la cuisine à raison de 650f par jour de repas.
E-2) Gestion et suivi de la cantine.
Ces cantinières sont formées à la comptabilité simplifiée à la gestion de la cantine, à l’hygiène de l’environnement.
De façon générale, la gestion de la cantine scolaire est supervisée par le Directeur de l’école dont elle dépend.
Au niveau de l’Inspection de l’enseignement primaire, des conseillers chargés des cantines scolaires supervisent dans leur zone de compétence tous les gérants et toutes les cantines.
Au niveau des DREN, il y a également des coordonnateurs. Ils sont aussi des conseillers mais chargés de la coordination des IEP dépendant de cette DREN.
Enfin toute la structure est coiffée par la DNCS.
E-3) les rationnaires à l’école primaire
Chaque écolier mange moyennement 25f pour une quantité de 150 grammes de vivres par jour. Ce qui revient à la somme de 3000f l’année scolaire pour qu’un enfant puisse manger pendant 120 jours.
Le matin, le maître de cours reçoit la pièce de 25f exigée pour que l’écolier puisse prendre son repas.
Il mentionne le montant dans le cahier des rationnaires, coche le nom de l’élève et remet le cahier au gérant.
Un menu établi par semaine permet une éducation nutritionnelle des écoles.
Pour les écoliers réellement démunis, le comité des parents d’élèves, partenaire au projet, décide que les leur soit rétrocédée une partie de la somme de 25f payée par les autres élèves afin qu’ils prennent leurs repas.
F-) recommandations et responsabilités pour améliorer les cantines
recommandations |
responsabilités |
Améliorer la disponibilité de point d’eau |
UNICEF |
Augmenter le nombre de jours d’alimentation scolaire |
PAM /DNC |
Encourager les acteurs éducatifs à la création des jardins scolaires |
DNC |
Améliorer les séances de formation de sensibilisation des enseignants et des élèves sur le VIH/SIDA |
DNC /Ministère de l’Education Nationale |
Initier des séances de sensibilisation sur l’importance de la scolarisation des enfants et particulièrement des filles |
DNC |
G-) perspectives
Comment arriver à servir un repas sans risque, éviter les intoxications alimentaires, garantir une hygiène et offrir une nourriture de qualité dans les cantines scolaires? C’est pour répondre à ses principales préoccupations que le ministère de l’Education nationale, à travers la Direction nationale des cantines scolaires, a procédé, à la validation du projet référentiel ServSafe-csCi. Un référentiel pour garantir l’hygiène et la sécurité sanitaire dans les cantines scolaires. L’obligation de sécurité est conforme au droit alimentaire, les normes de bonnes pratiques d’hygiène et de sécurité alimentaire sont plus qu’importantes. C’est pourquoi, la première responsable de l’école ivoirienne, le ministre Kandia Camara, estime qu’il s’agit d’un signal fort porté à la salubrité des cantines scolaires. «Il importe à l’école, lieu de formation, d’instruction et de socialisation de veiller à la santé de ceux qui la fréquentent. Il est important que l’alimentation ne soit pas sujette d’intoxication. Il nous faut donc jeter les bases de la standardisation de bonne pratique et d’une sécurité alimentaire». Et d’ajouter que les résolutions de l’atelier feront l’objet d’une communication afin que chacun se l’approprie. Universal Telecom, opérateur du ServSafe-CsCi, a présenté le projet qui, il faut le rappeler, est bien développé aux Usa.
Le programme ServSafe cantine scolaire en Côte d’Ivoire offre une formation de sécurité alimentaire des examens et matériel éducatif pour les gestionnaires de services alimentaires. Les gestionnaires apprennent à mettre en œuvre des pratiques essentielles en matière de salubrité des aliments et de créer une culture de la salubrité des aliments.
CONCLUSION
Au terme de notre étude, il est maintenant clair que les cantines scolaires au primaire ont un impact sur la vie scolaire de nos apprenants. Mais de nombreux paramètres rendent assez complexes l’organisation de la restauration scolaire, tels que la gestion du temps, de l’espace ; toutes les écoles ne sont pas pourvues de cantines ; le choix des menus ; la non maîtrise des risques alimentaires…
Aujourd’hui le Ministère de l’Education Nationale à travers la Direction des Cantines Scolaire nous l’avons déjà souligné améliore les repas car nous le savons l’alimentation des élèves étant capital pour leur développement physique et mental. Ainsi pourrait-on le dire « un esprit sain dans un corps sain » peut être la devise des cantines scolaires au primaire car, toutes les énergies et volontés sont focalisées afin que nos enfants à travers les partenaires bénéficient du meilleur que notre société puisse leur proposer pour un bon avenir.