L’orientation est un moment crucial dans l’histoire des familles. Un moment qui catalyse des craintes irrationnelles : peur de voir son enfant « rater sa vie », qui se conjugue à une peur du déclassement social.

Pour les parents qui ont répondu à l’appel à témoignages lancé par Le Monde, difficile d’admettre qu’ils exercent « une pression » sur leur enfant.

Quand ce ne sont pas les parents, ce sont les professeurs eux-mêmes qui insistent pour que les très bons élèves en 2de choisissent une filière scientifique.

Néanmoins, forcer un enfant à s’engager dans une orientation qui lui déplaît est un mauvais calcul pour les parents. Si vous obligez un enfant à s’orienter dans une filière avec un nombre d’heures élevées dans une discipline qu’il n’aime pas, vous mettez en place une stratégie d’échec. L’enfant peut se dégoûter et échouer.

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Pas de droit à l’erreur. « Le niveau de sortie des études supérieures conditionne le niveau d’entrée sur le marché du travail. Il vaut mieux avoir un diplômé élevé tout de suite, car les passerelles sont étroites et concernent assez peu de personnes. Il y a toujours peu de mobilité intraprofessionnelle. Ainsi, si on ne commence pas cadre, il est plus difficile de le devenir par la suite ». C’est pour cela que les familles favorisées encouragent davantage leur enfant à valider un niveau d’études – le master – plutôt qu’une discipline.

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