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Nous continuons à avoir une idée un peu erronée sur les personnes intelligentes et, en particulier, sur celles qui présentent un quotient intellectuel (QI) très élevé. Nous les voyons comme des hommes et des femmes compétents, capables de toujours prendre les meilleures décisions ou d’être extrêmement efficaces dans leur travail, leurs responsabilités et leurs obligations quotidiennes.
 
Cependant, un détail se retrouve à de nombreuses reprises : les personnes intelligentes ont tendance à souffrir d’anxiété sociale. Elles se sentent rarement intégrées dans un contexte déterminé : l’école, l’université, le travail… Ainsi, comme nous l’explique le psychiatre et docteur en neurosciences Dean Burnett, le profil caractérisé par une intelligence élevée se sous-estime de manière constante.
 
C’est ce qui est connu sous le nom de « syndrome de l’imposteur« , un trouble qui fait que la personne minimise ses réussites et capacités personnelles, jusqu’à miner son estime d’elle-même et sa confiance en elle. Bien sûr, nous ne pouvons pas faire de généralisation car il y a sûrement des personnes avec un QI élevé qui font preuve d’une grande sécurité et qui ont atteint des sommets avec aplomb, constance et efficacité.
 
Malgré tout, le modèle cité auparavant est très commun : les personnes brillantes ont une perception plus profonde de la réalité, une réalité qui n’est pas toujours facile à assimiler, qui est loin d’être agréable ou digne de confiance.
 
Face à un monde complexe, plein de contradictions, imprévisible, les personnes intelligentes se perçoivent elles-mêmes comme des figures « étranges » et éloignées de ces environnements. Ainsi, et presque sans qu’elles s’en rendent compte, elles finissent habituellement par se sous-estimer parce qu’elles ne se considèrent pas capables de s’adapter à ces dynamiques sociales.

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