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Celui qu'on appelle le « patient de Londres » est le deuxième patient à avoir « guéri » du Sida, dix ans après le premier. Son cas est décrit dans la revue médicale The Lancet HIV.

Les dernières analyses, réalisées le 4 mars 2020, montrent que le matériel génétique du virus est indétectable dans le plasma du patient (seuil de sensibilité : 1 copie par millilitre de plasma) mais aussi de liquide cérébrospinal, ainsi que dans les tissus intestinaux et lymphoïdes, et cela depuis trente mois consécutifs !

Selon les scientifiques, les vestiges du matériel génétique du virus intégré dans le génome des cellules ne pourront pas reformer des virions viables et peuvent être considérés comme des « fossiles » de la maladie. 

Un deuxième succès pour la greffe de cellules souches hématopoïétiques

Le « patient de Londres » a subi une greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques n'exprimant pas la protéine CCR5 (CCR5Δ32/Δ32). Cette protéine présente à la surface des leucocytes permet au virus d'entrer dans la cellule. Certains personnes présentent naturellement cette mutation et sont donc protégées d'une infection du VIH.

Ce patient faisait partie du groupe de volontaires du projet Icistem qui étudie la greffe de cellule souche comme traitement contre le Sida. Le premier patient déclaré guéri du Sida en 2011, le « patient de Berlin », avait reçu le même traitement.

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