82 % de la richesse créée l'an dernier dans le monde a terminé entre les mains du 1 % le plus riche de la population de la planète, les femmes payant le prix fort de ces inégalités, a dénoncé lundi l'ONG Oxfam. "Le boom des milliardaires n'est pas le signe d'une économie prospère, mais un symptôme de l'échec du système économique", a affirmé la directrice d'Oxfam Winnie Byanyima, lors de la publication du rapport intitulé "Récompenser le travail, pas la richesse" à la veille de l'ouverture du World Economic Forum (WEF) à Davos. "On exploite les personnes qui fabriquent nos vêtements, qui assemblent nos téléphones portables et cultivent les aliments que nous mangeons, afin de garantir un approvisionnement constant en produits pas chers, mais aussi pour grossir les profits des entreprises et leurs riches investisseurs", s'est-elle insurgée, citée dans un communiqué. Selon le rapport d'Oxfam, 3,7 milliards de personnes, soit 50 % de la population mondiale, n'a pas touché le moindre bénéfice de la croissance mondiale l'an dernier, alors que le 1 % le plus riche en a empoché 82 %.

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