© koaci.com – Mardi 20 Mars 2018 - Moussa Doumbia dit Tiken Jah Rechercher Tiken Jah Fakoly remet le couvert dans un entretien accordé ce mardi depuis Paris en France à la presse d'Etat du pays, quelques jours après ses piques au pouvoir en place. Chez nos confrères de la radio Rfi, l’artiste chanteur affirme qu’il ne fera jamais partie de ceux qui réclament la libération de l’ex président ivoirien, Laurent Gbagbo, détenu à la Cour pénale Internationale (CPI), pour crimes contre l’humanité lors de la crise post-electorale de 2010-2011. Pour le natif de Gbéléban (Odienné), l’ex locataire du palais présidentiel d’Abidjan,, a insisté pour garder le pouvoir. « J’ai dit à Laurent Gbagbo Rechercher Gbagbo de s’arrêter. Il a insisté et je suis parmi les Ivoiriens qui lui ont dit de laisser tomber et qu’il avait perdu les élections. Et il ne s’est pas arrêté »,a-t-il indiqué avant d’ajouter . « Donc je suis prêt à réclamer la libération des prisonniers politiques qui sont en Côte d’Ivoire, mais je ne serai jamais dans la lutte pour la libération de Laurent Gbagbo Rechercher Gbagbo parce que je lui ai dit de s’arrêter et il n’a pas voulu s’arrêter, c’est dommage. Donc ce combat contre le Sénat, c’est parce que le Sénat n’a pas sa place aujourd’hui en Côte d’Ivoire. On ne voit pas ce que cela va apporter aux Ivoiriens. » Actualité oblige, Tiken s’est aussi prononcé sur la question de la Commission Electorale indépendante (CEI) qui divise pouvoir et opposition. Il souhaite que cette institution ait un nouveau président autre que l’actuel Youssouf Bakayoko. « Je bataille le point de vue de l’opposition parce qu’on a eu une crise post-électorale en 2010. Donc ces élections étaient organisées par la CEI, présidée par monsieur Youssouf Bakayoko. Et je ne comprends pas. Beaucoup de démocrates en Côte d’Ivoire ne comprennent pas pourquoi Youssouf Bakayoko est encore là. A chaque fois que les Ivoiriens voient Youssouf Bakayoko à la télévision, ça les ramène à la crise post-électorale. Donc je suis d’accord avec l’opposition : il faut absolument que nous ayons un nouveau président de la Commission électorale pour que les élections soient crédibles », a suggéré le Reggaeman. Bien que solidaire de l’opposition pour sa marche du jeudi prochain contre la non réforme de la CEI Rechercher CEI avant les futurs élections locales, Tiken Jah Rechercher Tiken Jah ne sera pas dans les rues , selon lui à cause de son calendrier. « Je ne serai pas à Abidjan malheureusement parce que j’ai une contrainte de calendrier. Je serai au Canada pour un spectacle. Mais en tout cas, je suis de cœur avec eux parce que je pense que c’est un combat qui mérite d’être mené », a-t-il justifié.

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