#100africainslesplusinfluentsen2021 Sami Bouajila (Tunisie): Des performances sensibles récompensées

Après avoir joué la plupart du temps des seconds rôles et joué dans des séries télévisées, 2021 a été une année de maturité pour l'acteur Sami Bouajila, qui est à la tête de la distribution du film Un fils (Mon Fils), une production franco-qataro- tunisienne.

Il incarne Farès, un chef d'entreprise tunisien qui commence à avoir des doutes après avoir appris qu'il n'est pas le père biologique de son fils blessé qui a besoin d'une greffe. Ce rôle lui a valu un deuxième César - l'équivalent français d'un Oscar - du meilleur acteur. Il a également joué dans deux films nommés aux Oscars auparavant (Days of Glory et Outside the Law), tous deux réalisés par le réalisateur Rachid Bouchareb.

Fils de parents tunisiens venus travailler en France, Sami Bouajila se souvient d'une enfance heureuse et paisible à Grenoble. Son père était contremaître, amateur d'art et de culture, et sa mère veillait à ce que la vie soit bonne et agréable.

Ses influences culturelles sont autant celles de son éducation nord-africaine que celles des films américains et des auteurs européens. S'il a obtenu quelques rôles dans la "nouvelle vague" du cinéma français des années 2000, il a parfois été freiné dans sa carrière par ses origines, voire catalogué.

Ce n'est plus le cas aujourd'hui, comme en témoigne son rôle dans la récente mini-série Germinal, adaptée de l'œuvre de l'auteur classique Emile Zola.

Il est actuellement très occupé à travailler sur plusieurs projets et très demandé pour la sensibilité qu'il apporte à ses personnages. En 2022 et 2023, il devrait jouer dans deux productions théâtrales parisiennes qui ont été retardées en raison de la pandémie, et apparaître sur les écrans de cinéma dans le prochain film de Roschdy Zem.

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