Guide rédaction: Comment structurer votre rapport ?

Guide rédaction: Comment structurer votre rapport ?

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Remarques préliminaires

Un rapport rédigé en français doit impérativement avoir un plan visible. On doit en feuilletant le texte y voir : une introduction et une conclusion d'au moins une demi-page et des parties qui forment des paragraphes d'une dizaine de lignes minimum, sans phrases décousues et non intégrées à ces paragraphes. Si vous avez une certaine anxiété devant la page blanche, vous pouvez commencer par l'exercice de mise en train suivant : partez d'un terme qui est important pour votre rapport et associez librement en remplissant les bulles vides. Puis, retracez le chemin qui va logiquement d'une bulle à l'autre. Cela peut constituer un embryon de plan pour votre rapport.

Comment bien formuler le titre ?

Quoiqu'il apparaisse en premier, le titre est le résultat de plusieurs opérations successives. C'est pourquoi on pourrait mettre ce chapitre en dernier lieu de la structuration du rapport. Donner un titre est un travail délicat et parfois difficile pour un étudiant puisqu'il faut réussir à canaliser les associations du lecteur vers ce que contient vraiment le document. C'est un micro-texte d'ouverture, le premier contact entre auteur et lecteur, c'est comme la porte d'entrée de la recherche. Il est normal qu'il y ait des tâtonnements. Pour singulariser votre travail et attirer l'attention des lecteurs spécialistes vous aurez besoin de trouver une bonne synthèse entre substance et originalité. Ce n'est que dans de rares cas que le titrage se fait du premier coup, dans une illumination créatrice instantanée. Dans les exemples et exercices qui suivent, notez en particulier la fonction restrictive des articles définis et des adjectifs et celle de la mise en rapport (d'opposition, de cause ou d'addition) par la coordination et.

Exercices d'observation de quelques titres :

Le mouvement féministe en Catalogne
La réglementation des messages publicitaires en matière d'alcool et de tabac. Une étude de cas
Quelques notes sur la protection de la nature dans la Sierra Nevada
Les nouvelles formes de consommation en France et en Italie
La loi et les licenciements
Lipides et néoplasies
Pathologie digestive ambulatoire dans le secteur 5 des Asturies (Gijón). Analyse clinique et épidémiologique de 2737 malades
Des observations préliminaires sur l'effet de certains antibiotiques sur plusieurs espèces de bactéries (Corpus du Pr. Sánchez Tamés, Université d'Oviedo).

1- Donnez un jugement de valeur intuitif sur le contenu de ces titres.
2- Observez les différences dans la composition : les titres commencent-ils par un substantif avec ou sans article ? L’article est-il déterminé ou indéterminé ? Le substantif est-il accompagné ou non d’un adjectif ? Y a-t-il un verbe ? Y a-t-il un sous-titre ?

Corrigé

Petite aide pour appuyer votre intuition. Dans les exemples suivants : La loi et les licenciements et Lipides et néoplasies, ces titres composés de deux noms reliés par une coordination (composition « binaire »), sans autre précision restent vagues. Le titre Le mouvement féministe en Catalogne contient plus de précisions ; il incorpore l'article et l'adjectif tout en précisant le lieu : la Catalogne. Encore une autre aide. Dans : Pathologie digestive ambulatoire dans le secteur 5 des Asturies (Gijón). Analyse clinique et épidémiologique de 2737 malades, le sous-titre apporte des orientations de lecture sur le travail mené.

Notez que les adjectifs et les articles définis limitent le champ sémantique.

Les titres sans déterminants ou avec des articles indéfinis restent volontairement vagues et généralisent : ils ne conviennent pas comme titre d'un rapport.

Le titre met en scène un processus en rapport étroit avec le contenu de votre recherche. Ce processus résulte d'une réflexion profonde, car le titre est le résultat de plusieurs opérations. Deux d'entre elles sont à souligner :

Nommer : procédé discursif d’identification qui consiste à « donner existence » à un être ou à une recherche, au terme d’une double opération :

1 - percevoir une différence par rapport à d’autres recherches ;
2 - mettre cette différence en rapport avec une ressemblance. Qualifier : procédé discursif qui permet de singulariser. Toute qualification témoigne du regard que le sujet porte sur les expériences du monde. Cela suppose que vous distinguiez votre recherche d’autres menées dans le même domaine.

La difficulté réside en ce qu’il faut se limiter à quelques mots pour suggérer tout un discours et rendre le document intelligible par cette seule lecture. Parfois le titre met en scène un processus en trois moments : le début, le milieu, et la fin. Il se peut qu'il contienne déjà en petit une introduction, une analyse et un résultat.

L'idéal serait qu'il puisse nommer et qualifier. Retenons que :

1 - Le titre est une promesse de l’auteur au lecteur.
2 - Le titre est court mais synthétise le tout souvent par un processus de nominalisation : c’est pourquoi un substantif sert souvent à titrer.
3 - Le titre acquiert une précision de champ sémantique s’il s’appuie sur des déterminants comme les articles définis ou d’autres référents communs à l'auteur et au lecteur.
4 - Un sous-titre permet d’expliciter l'intention de l’auteur du texte. Dans l'idéal, le titre et le sous-titre devraient permettre au lecteur d'induire une réponse aux questions suivantes :
1 - Qu'est-ce que ce texte ? A quoi peut-on s'attendre ?
2 - Pourquoi est-il écrit ? A-t-il un caractère scientifique ?
3 - Eventuellement, quelle méthode d'analyse sera employée ?

Le plan à la française : introduction, corps du texte en plusieurs parties et conclusion

Impérativement faire un plan !

L’introduction : D’où part-on ? Où veut-on arriver ? (De quoi va-t-on parler et comment est-on arrivé à ce choix ?)

Première partie du rapport : Situation de départ, ce qui s’est passé, ce qu’on observe, ce qu’on sait, l'état des connaissances

Deuxième partie : Approfondissement par un questionnement sur les observations de la première partie

Autres parties : Résultats, solutions

La conclusion : Bilan et prolongements possibles

Faire son plan !

Voici des exemples de plans faciles à mémoriser, des plans passe-partout comme celui des anciens rhéteurs qui s’appuyaient sur la structure « thèse - antithèse - synthèse ». Le plus rassurant pour qui craint la page blanche est d'établir un fil rouge logique préalable pour éviter digressions et répétitions. C'est ce qu'on appelle faire un plan générique dans lequel peuvent venir se placer les idées recueillies au cours du travail préalable (cf. la rubrique les procédés déclencheurs d’idées). Voici pour rédiger un rapport quelques plans possibles avec leur acronyme :

Exemple 1 : Le plan COCR (convient pour un stage professionnel car il est chronologique et descriptif)
Contexte et originalité de l’activité entreprise
Chronique et problématique des différents moments
Résultats et conclusion finale

Exemple 2 : Le plan SAP (notre plan préféré, flexible, facile à mémoriser)
Situation de départ et questionnement
Analyse
Proposition de résolution des problèmes

Exemple 3 : Le plan CONCHRORÉ (proche du premier plan)
Contexte
Chronique
Résultats

Exemple d'annonce de plan :

Le passage suivant est extrait du rapport d'information sur les centres culturels étrangers d’Yves Dauge.
« Avant de présenter mes propositions pour essayer de susciter un nouveau souffle, j'établirai un constat de l'existant afin de mieux comprendre comment et pourquoi, dans nombre de centres culturels, le découragement menace de remplacer ce qui était ferveur et foi dans l'action culturelle de la France. »

L’introduction

Quelle que soit votre attaque, captiver l’intérêt du lecteur dans les cinq premières lignes garantit qu’il aura envie de poursuivre. L’introduction présente le sujet en répondant à deux questions : quoi ? et comment ? Elle constitue une sorte de carte indiquant à votre lecteur le problème abordé et l’itinéraire choisi. Elle présente votre champ de recherche, le cadre de votre réflexion, la façon dont vous procéderez et les différents points que vous envisagerez. Ayant fixé les limites de votre réflexion, vous êtes protégé des critiques éventuelles pour ne pas avoir traité tel ou tel aspect du problème. L’introduction produit un « effet de loupe » ou de zoom sur la question traitée et son contexte (rappelez-vous la première page des albums d’Astérix !).

Comme vous ne pouvez annoncer ce dont vous allez parler qu’au terme de votre réflexion et après travail sur les sources et documents, vous constaterez que votre première introduction doit en fin de compte être réécrite. La véritable introduction est en général rédigée à la fin du travail, le premier jet n’étant que provisoire. Ni trop longue ni trop courte (un peu moins d’un dixième de l’ensemble), l’introduction ne doit pas empiéter sur le développement qu’elle ne fait qu’annoncer. Il n’y a pas de recette pour une introduction mais on peut, pour lancer le sujet, commencer par une citation ou par une question ou encore par une idée paradoxale qui attirera l’attention du lecteur. On doit ensuite

1 - exposer le sujet (ou le thème, la matière prise en considération) en faisant valoir son importance et son originalité
2 - articuler la problématique soulevée
3 - annoncer le plan Cela revient à annoncer les différentes parties du document dans l’ordre selon lequel elles seront abordées (à travers la problématique soulevée et ses solutions)

Exercice d'observation et de reflexion

Voici une introduction extraite d'un rapport rédigé par des étudiants de l'ENA - promotion 1999-2001 - sur La coordination des politiques de lutte contre l'exclusion. L'auteur a préféré une présentation par paragraphes alors que nous conseillons un regroupement en parties plus importantes éventuellement précédées de titres. Toutefois le contenu de ces paragraphes et leur succession respecte une structure en trois parties. Identifiez-les.

« Il y a deux ans, le vote de la loi d'orientation du 29 juillet 1998 relative à la prévention et à la lutte contre les exclusions coïncidait avec la reprise économique. Les chiffres confirment aujourd'hui que le retour de la croissance ne saurait dispenser lÉtat d'un effort accru en direction des plus démunis. Près de 10% des ménages vivent en situation de précarité en marge de la reprise économique.

La notion d'exclusion sur laquelle l'État a choisi de fonder une politique sociale ambitieuse est le résultat d'une longue évolution conceptuelle. Introduit par Pierre Massé dans son essai sur Les dividendes du Progrès (1964), popularisé par René Lenoir (1974) et mis en avant par le rapport Wresinski pour le conseil économique et social (1987), ce concept a recouvert des réalités diverses depuis les « oubliés » de la croissance des années 60 jusqu'aux nouvelles pauvretés des années 80. Le développement du chômage de longue durée a renforcé le noyau dur des personnes en grande difficulté. Au-delà de la seule pauvreté, l'exclusion se caractérise par le cumul de difficultés sociales et la rupture progressive des liens sociaux. Le chômage, la perte du logement, la maladie, l'échec scolaire ou encore l'instabilité familiale alimentent ainsi la spirale de l'exclusion. La nécessité d'un traitement global de ces problèmes constitue un défi pour les pouvoirs publics habitués à conduire des politiques sectorielles. La multiplicité des acteurs impliqués ajoute à la complexité. La réponse à la demande sociale suppose donc une mise en cohérence des politiques et une coordination des intervenants ; cette exigence s'impose en particulier au sein de l'Etat, responsable principal de la lutte contre les exclusions. La loi du 29 juillet 1998 est un des leviers essentiels de cette coordination.

Ce rapport a pour objet d'évaluer la qualité de la réponse apportée aux besoins des plus démunis et de proposer des pistes d'amélioration de l'efficacité de l'action administrative. Il ne s’agit pas d'étudier les dispositifs eux-mêmes mais, conformément à notre lettre de mission, de centrer l'analyse sur les structures administratives locales et leurs modes de coordination.

La mise en perspective de la situation française au regard de celle de pays voisins confrontés à des phénomènes d'exclusion comparables (essentiellement le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Belgique et l'Espagne) permet d'imaginer des pistes de réforme destinées à accroître la pertinence de l'action publique en plaçant l'usager au cœur du service public, et à en améliorer l'efficacité en modernisant le fonctionnement de l'administration. Le désir d'innover doit cependant s'accompagner d'un souci de réalisme et de pragmatisme. La simplification des règles de droit et la flexibilité de leur mise en œuvre ont ainsi constitué pour le groupe des exigences transversales. »

Corrigé

● Première partie de l’introduction : de quoi parle-t-on ? définition du concept d'exclusion. « Il y a deux ans, le vote de la loi d'orientation du 29 juillet 1998 relative à la prévention et à la lutte contre les exclusions coïncidait avec la reprise économique. Les chiffres confirment aujourd'hui que le retour de la croissance ne saurait dispenser l'Etat d'un effort accru en direction des plus démunis. Près de 10% des ménages vivent en situation de précarité en marge de la reprise économique. La notion d'exclusion sur laquelle l'Etat a choisi de fonder une politique sociale ambitieuse est le résultat d'une longue évolution conceptuelle. Introduit par Pierre Massé dans son essai sur Les dividendes du Progrès (1964), popularisé par René Lenoir (1974) et mis en avant par le rapport Wresinski pour le conseil économique et social (1987), ce concept a recouvert des réalités diverses depuis les « oubliés » de la croissance des années 60 jusqu'aux nouvelles pauvretés des années 80. Le développement du chômage de longue durée a renforcé le noyau dur des personnes en grande difficulté. Au-delà de la seule pauvreté, l'exclusion se caractérise par le cumul de difficultés sociales et la rupture progressive des liens sociaux. Le chômage, la perte du logement, la maladie, l'échec scolaire ou encore l'instabilité familiale alimentent ainsi la spirale de l'exclusion. »

● Deuxième partie de l’introduction : à quel problème est-on confronté ? L’écart entre objectifs et résultats réclame une réforme des structures administratives.

« La nécessité d'un traitement global de ces problèmes constitue un défi pour les pouvoirs publics habitués à conduire des politiques sectorielles. La multiplicité des acteurs impliqués ajoute à la complexité. La réponse à la demande sociale suppose donc une mise en cohérence des politiques et une coordination des intervenants ; cette exigence s'impose en particulier au sein de l'État, responsable principal de la lutte contre les exclusions. La loi du 29 juillet 1998 est un des leviers essentiels de cette coordination. »

● Troisième partie de l’introduction : annonce des points que l’on traitera. Comment fonctionnent les structures ailleurs qu’en France ? Comment les suggestions des usagers peuvent-elles être prises en compte ? Comment simplifier le droit et coordonner les actions ?

« Ce rapport a pour objet d'évaluer la qualité de la réponse apportée aux besoins des plus démunis et de proposer des pistes d'amélioration de l'efficacité de l'action administrative. Il ne s'agit pas d'étudier les dispositifs eux-mêmes mais, conformément à notre lettre de mission, de centrer l'analyse sur les structures administratives locales et leurs modes de coordination.

La mise en perspective de la situation française au regard de celle de pays voisins confrontés à des phénomènes d'exclusion comparables (essentiellement le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Belgique et l'Espagne) permet d'imaginer des pistes de réforme destinées à accroître la pertinence de l'action publique en plaçant l'usager au cœur du service public, et à en améliorer l'efficacité en modernisant le fonctionnement de l'administration. Le désir d'innover doit cependant s'accompagner d'un souci de réalisme et de pragmatisme. La simplification des règles de droit et la flexibilité de leur mise en œuvre ont ainsi constitué pour le groupe des exigences transversales. »

Première partie du rapport

Pour éviter toute ambiguïté, précisons que le terme « partie » désigne les différentes étapes de l’argumentation et non l’ensemble du texte qui, lui, en comprendrait CINQ si l’on comptait l’introduction et la conclusion en plus des trois parties canoniques.

La première partie doit présenter la situation générale (contexte du stage, du problème à traiter, etc.). Elle doit présenter l'entreprise (le stage, la recherche, etc.) dans son contexte et son originalité, poser les problèmes et expliciter la méthode qui sera suivie mais cette fois de façon détaillée. Elle expose donc la situation, informe le lecteur des événements de l'expérience vécue. Elle décrit les problèmes rencontrés et leur contexte. Elle va du général au particulier et analyse les causes et, le cas échéant, les responsabilités des intervenants.

Deuxième partie

La seconde partie aborde l'analyse et examine ce qui a été effectué. On peut en bonne rhétorique commencer par la critique des activités que l’on aurait pu envisager mais qui n'ont pas été retenues. Dans ce cas là il faut indiquer pour quel motif elles ont été délaissées. Il s'agit de devancer les objections, de suggérer une réfutation des positions adverses et de souligner les avantages de la solution que l'on a retenue. Ensuite on décrit le contenu de l’expérience effective de façon détaillée en précisant les moyens, les conditions. (Si vous décidez de ne faire que deux parties, il faudra énoncer dans cette seconde partie les résultats de l’analyse).

Autres parties : résultats, solutions La troisième partie, dans le cas d’une structure classique en 3 parties, présente les résultats, les solutions trouvées aux problèmes. Dans la mesure où ces points ne sont pas intégrés dans la seconde partie, la troisième partie précise, au-delà des résultats eux-mêmes, leurs implications, les réserves qu’ils peuvent susciter. Elle doit aussi souligner les surprises lorsque les résultats ne sont pas ceux auxquels on pouvait s'attendre. Elle peut suggérer une définition des problèmes subsistants, des domaines encore à explorer, des voies alternatives pour arriver à une solution et des parcours à exclure.

La conclusion C’est le résumé de ce qui a été fait et une ouverture sur des prolongements d'activités. Vous devez tirer vos conclusions uniquement des observations et expériences décrites dans le texte.

La conclusion joue deux rôles :

1) Elle sert à dresser le bilan de ce que l'on a développé. Elle rappelle brièvement l'itinéraire parcouru, elle justifie donc le travail que l'on a fourni. C'est le C.Q.F.D. des démonstrations mathématiques. Dans sa première phase, la conclusion semble répéter l'introduction ; c'est un peu vrai. L'une et l'autre sont en position de miroir, servent de cadre à l'ensemble du texte. Mais l'introduction présente le sujet sous une forme problématique (que révèle la présence de phrases interrogatives ou de formules d'atténuation comme « on peut », « on pourrait », « il semble que », etc.) alors que la conclusion tire les leçons de ce qui a été dit : c'est le temps du « donc », du « ainsi », du « c'est pourquoi ». Les phrases y sont généralement assertives ; on décèle la présence de formules de soulignement, de démonstratifs renvoyant aux expressions ou aux concepts qu'on a analysés ou dont on est « l'inventeur ».

2) Elle doit ouvrir sur d’autres questions en rapport avec le sujet, élargir le champ de recherche, éventuellement soulever de nouveaux problèmes. Dans cette phase, essentielle, il est bon de montrer que l'on n'est pas enfermé dans son domaine mais que l'on est conscient des prolongements interdisciplinaires de ce qu'on a cherché, des applications possibles dans d'autres branches ou dans des branches voisines de la sienne. Le sujet envisagé reprend alors une forme problématique. On se pose et on pose à nouveau des questions, ainsi la réflexion adopte une progression de type dialectique. La conclusion fait la synthèse des points examinés, montre l'enrichissement dû à l'activité, porte un jugement final, toujours en respectant le principe de non-contradiction et de cohérence. On peut aussi suggérer des recommandations aux chercheurs qui prolongeront cette expérience.

Les formules pour conclure

● Pour vous aider à conclure, voici une liste non exhaustive d’expressions et de formules que l’on peut trouver dans des conclusions ou dans les passages conclusifs des différentes parties d’un texte. Vous pourrez la compléter au gré de vos lectures.

Au terme de cette étude / de ce travail...

Ainsi...

Donc...

Tout cela montre...

En conséquence, par conséquent...

Nous avons vu que... et que... mais que...

Nous touchons à la fin / au terme de notre réflexion

Nous retiendrons que...

En guise de conclusion...

Je conclurai en rappelant que...

● Pour résumer et conclure :

Serions-nous en présence d’une évolution, d’un changement ?

Allons-nous vers un développement... ?

Faut-il croire que... ?

Doit-on en conclure que… ?

Ce que confirme...

Comme dirait... Ainsi que le disait...

● Pour formuler un espoir de type social, moral ou de justice, de rétablissement des valeurs vous pouvez choisir une de ces expressions :

Nous formulons le vœu que...

Nous souhaiterions en appeler...

C’est ce que peut souhaiter tout esprit éclairé / tout être de bonne volonté…

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