Sochaux | Omar Daf ne partage plus les mêmes valeurs avec la Direction

Sochaux | Omar Daf ne partage plus les mêmes valeurs avec la Direction

.

La direction d'Omar Daf n'apprécie pas le fait qu'il veuille jouer pour Dijon en Ligue 2 la saison prochaine. Le manager général de Sochaux, Samuel Laurent, a confié à la presse qu'il n'était pas content. Pas suffisant pour le technicien sénégalais, qui a rédigé un communiqué de presse pour s'expliquer.

A travers les médias, les propos ont fusé. Omar Daf, l'actuel entraîneur de Sochaux, n'a pas apprécié que son directeur, Samuel Laurent, s'exprime dans les médias locaux lundi. Le fait que son technicien sénégalais veuille quitter Sochaux pour Dijon la saison prochaine, alors qu'il lui reste encore un an de contrat à Sochaux, l'a fait se sentir "trahi."

L'entraîneur de 45 ans qui avait été engagé par Sochaux en 2018 explique sa décision de partir dans un communiqué en évoquant une rupture de communication entre lui et sa direction. Il déclare : "Dès la fin de saison, après notre malheureuse élimination contre l'AJ Auxerre en pré-barrage de l'accession en L1, le ton de la direction à mon égard a complètement changé." Depuis, le projet sportif a été mené sans tenir compte ni de mes avis ni de mes choix concernant l'entrée ou le départ de joueurs dans le cadre du mercato suivant. Plus encore, poursuit Omar Daf, "la direction a tenté à de multiples reprises de saper mon autorité". Une direction qui "ne partage ni les mêmes valeurs ni la même éthique", comme il le dit.

Voilà pourquoi il souhaite désormais endosser le rôle d'entraîneur principal dans une nouvelle organisation, ce qui n'était pas son plan initial : "En raison de ma situation actuelle, je me sens comme un entraîneur isolé du projet sportif et poussé vers la sortie par sa direction. En conséquence, je dois peser toutes mes possibilités", justifie-t-il.

Samuel Laurent, lui, n'exclut pas la possibilité d'un départ de son entraîneur. Il donne à Dijon jusqu'à "mardi 16h30" pour présenter une offre convenable. Le représentant de l'actionnaire chinois ne semble pas disposé à laisser partir son entraîneur sans une indemnité d'un million d'euros. Il a déclaré à L'Est Républicain : "Voilà, on peut y réfléchir".

472 Vues

commentaires